C'est alors qu'il apparaît que son salut est très certainement et paradoxalement entre les mains des plus démunis, c'est à dire de toutes celles et ceux qui de gré ou de force n'ont jamais voulu ou n'ont jamais eu les moyens de lui faire quelque tort.
On peut ainsi citer tous les indiens d'Amérique pour la plupart sauvagement exterminés, les indigènes d'Australie, d'Océanie, de Papouasie, de l'Himmalaya, de l'Arctique et de l'Antarctique, des Indes et de l'Océan indien, une grande partie du monde arabe et surtout la très grande majorité de la population noire de la terre, étemelle victime de ses pires prédateurs génocidaires et esclavagistes. Sans exception aucune tous les êtres humains se sont révélés au cours de leur histoire aussi barbares et féroces les uns que les autres. Il n'y a aucune médaille d'or que l'on puisse décerner dans cette effroyable compétition. Il n'y a que des vaincus.
Par contre en ce qui concerne la destruction de la planète on peut aisément désigner les plus performants et cette dernière, également généreuse avec tout le monde vivant qu'elle nourrit aurait de bonnes raisons de faire preuve de racisme d'abord envers tous les blancs massacreurs et exploiteurs de son sol et sous-sol, pollueurs de son eau et de son air puis envers tous les jaunes qui après l'avoir respectée et soignée pendant des millénaires rentrent désormais dans la danse macabre du commerce mondial bientôt suivis de millions de profiteurs en Inde ou ailleurs.
S'ils prennent courageusement conscience du danger qui menace l'espèce humaine les africains sont encore assez nombreux et puissants face à la communauté mondiale pour décider sans tarder de transformer leur continent, berceau de l'humanité, en véritable arche de Noë avant qu'il ne devienne leur cercueil.
Africains de France, français ou exilés vous ne pouvez renier vos origines et vous désolidariser du sort des vôtres en Afrique.
Le débat d'actualité sur la qualité de « français » de sol ou de sang est mal fondé car il ne tient pas compte de la réalité historique de ce pays qui ne s'appelle plus la Gaule depuis tant de siècles et a pris le nom de ses envahisseurs : les Francs. Et depuis cette époque reculée les invasions des peuples venus du nord, de l'est ou du sud du continent n'ont jamais cessées et il a fallu encore des siècles de luttes et de guerres pour en fixer enfin et récemment les frontières. Et cette nation enfin constituée doit son originalité, son immense culture et richesse à l'infinie diversité de ses habitants, artisans géniaux d'une cohabitation basée sur l'aeceptation indispensable de
Depuis la révolution française innovatrice des « droits de l'homme » et de la République laïque instituant pour tous la Liberté l'Egalité et la Fraternité on peut affirmer que chacun dans le monde qui croit en cet idéal et combat pour ces valeurs heureusement reconnues universelles est « français » de fait avant même d'y prétendre selon le droit en vigueur pas toujours en accord avec autant de générosité proclamée urbi et orbi par les élus de la nation. On peut donc affirmer que tout « français » de sang ou de sol qui pour des raisons nationalistes s'oppose à ces « étrangers » porteurs de ces valeurs qui font la grandeur de la France n'est pas français et devrait être expulsé du territoire vers d'autres cieux aussi peu cléments que son cœur endurci. Cela dit cet idéal commun n'exclut pas les prédominances de tempérament et de caractère singulier du peuple français acquises au cours des millénaires en dépit des particularités régionales, locales, individuelles et innombrables qui lui sont propres. Pour comprendre cela il faut remonter vers ses origines et considérer la rencontre et la fusion antique des identités celtes, gauloises et romaines avec l'héritage de la civilisation grecque, c'est à dire l'apogée de la réflexion et de la pensée humaine occidentale, d'une philosophie et sagesse très voisine de l'extrême orient déterminant un modèle de vie et une politique unique en inventant pour la première fois dans l'histoire de l'humanité l'idée et les fondements de la république et de la démocratie dont la France n'a jamais perdu,1e fil au cours des siècles suivants jusqu'à en êtreplus encore aujourd'hui la meilleure garante et porte voix dans le monde.
On peut ainsi penser que face à l'influence anglo-saxonne qui depuis des siècles a cherché à envahir et coloniser la France il existe toujours bel et bien un monde gréco-latin médittérranéen géographiquement, culturellement et naturellement plutôt disposé à se tourner vers l'Afrique mais conscient de la nécessité pour assurer la paix en Europe de négocier avec tous ses voisins de l'est et du nord même au détriment d'une autonomie nationale. Retenons encore que l'héritage français est beaucoup plus gréco-latin que judéo-chrétien comme on le prétend le plus souvent.
Il s'ensuit de toutes ces considérations qu'il aurait été préférable de privilégier une alliance franco-africaine sans pour autant porter préjudice à l'union européenne car le rôle de la France aurait été alors d'entraîner toute l'Europe vers plus de coopération avec l'Afrique lui permettant peu à peu de se dégager du joug américain, de créer un véritable développement de ce continent, d'en répartir les immenses richesses entre les populations avec une réelle collaboration de leurs dirigeants et d'éviter le pillage
Au lieu que l'Europe se protège égoïstement et frileusement en érigeant un nouveau mur de la honte contre l'inéluctable assaut de la misère du sud il serait évidemment plus créatif et généreux qu'elle dépense une part de son énergie à donner à tous ces futurs immigrés clandestins les moyens de vivre décemment sur leur territoire.
Exemple : le R.M.I. en France ne permet absolument pas de vivre. La même somme versée au bénéficiaire en Afrique lui permettrait de faire vivre sa famille, de créer une entreprise et de bientôt s'affranchir de cette aide.
Il semble aussi évident qu'il faut financer le rapatriement de l'élite intellectuelle de ces pays exilée à l'étranger pour de meilleurs salaires si telle est la motivation de leur départ.
Avec tous les moyens dont ils disposent les pays riches doivent s'employer à fixer les populations en péril chez elles en leur donnant la possibilité de vivre comme elles le souhaitent.
Dans le contexte mondial actuel il est difficile d'imaginer quelque solution rapide et radicale pour changer la donne entre nantis et démunis. Bien au contraire le fossé ne peut que s'agrandir malgré les prises de conscience et efforts incontestables de toutes les missions et organisations humanitaires gouvernementales ou privées tant le monde entier semble assujetti à la fatalité industrielle et commerciale que plus personne sur terre n'est en mesure de maîtriser. La seule obsession des chefs d'état est désormais de tenter désespérément d'adapter leurs pays à toutes ces contingences et paramètres incontrôlables au jour le jour et sans aucune vision d'avenir. Tout effort d'imagination est confié à la puissance de calcul des ordinateurs qui ne peuvent évidemment qu'annoncer des scénarios catastrophiques puisque le génie humain capable de toutes les prouesses techniques abdique lamentablement et devient stupide quand il s'agit de prendre en main sa propre destinée.
Sauver la planète, sauver le genre humain, les écologistes s'en soucient certainement plus que personne mais leur combat même acharné demeure vain tant que la mentalité humaine restera pervertie par la soif inextinguible du profit, du pouvoir et de la domination des autres du plus bas jusqu'au sommet de l'échelle sociale.
Aucun changement ne sera donc possible si l'homme n'a pas la volonté de renverser sa vision du monde et de ne plus appeler économie mondiale ce qui n'est que gaspillage et folie. Il est malheureusement peu probable que les adultes déjà beaucoup trop impliqués dans le système actuel ressentent la nécessité ou aient le courage de remettre en question leur mode de vie et tous leurs privilèges au sein des pays à grand pouvoir d'achat.
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