mardi 12 juin 2007

A propos du chomage - Solutions d'urgence

Au niveau patronal des entreprises :

Encourager les chefs d'entreprises à ne pas délocaliser en les soutenant par des mesures fiscales appropriées et des aides véritables à l'embauche.

Les inciter par exemple à recruter les personnes allocataires du «Revenu Minimum d'Insertion» ou chômeurs indemnisés en n'ayant à payer qu'un complément de salaire correspondant à leur
qualification ce qui ne reviendrait pas plus cher au contribuable et aurait l'avantage de maintenir un maximum de gens en activité dans leur spécialité en leur donnant plus de chances d'accéder à un contrat de travail normal à durée indéterminée. En cas d'embauché définitive l'employeur serait exonéré de charges sociales d'autant plus longtemps que les situations seraient rapidement stabilisées.

Les entreprises n'ayant aucun poste à pourvoir auraient la possibilité d'employer les postulants très expérimentés dans les métiers concernant son activité pour former ou recycler des personnes en quête d'apprentissage. Ces formateurs ne seraient plus considérés comme des chômeurs et toucheraient de l'Etat une rémunération correspondant à leur qualification certainement plus utile à tout le monde que l'indemnité de chômage.

Au niveau individuel :

De nombreux chômeurs souhaiteraient créer leur propre entreprise mais à défaut de moyens, de connaissances et de conseils ce rêve leur semble totalement inaccessible et toutes les difficultés administratives qu'il faut affronter achèvent généralement de les décourager.

Il est vrai que des aides financières sont accordées lorsque les projets soumis à examen reçoivent un avis favorable mais les dépenses de mise en route et d'installation sont telles avant les premières rentrées d'argent qu'elles sont généralement tout à fait insuffisantes.

Il serait donc indispensable de prévoir dans la plupart des cas un suivi et une assistance technique aussi longtemps que la rentabilité de l'affaire n'est pas assurée.

Il n'est pas normal que les banques ne prêtent qu'aux riches et leur vraie vocation devrait être de consacrer un pourcentage de leurs bénéfices à la création de ces petites entreprises sans autre garantie que l'appréciation de leurs chances de réussite ainsi que le courage, les
capacités et la volonté de leurs créateurs. Les remboursements avec intérêts prévus dès la rentabilité de ces P.M.E. et d'éventuels contrats d'assurances devraient par ailleurs réduire les risques encourus et réchauffer un peu le cœur de ces banquiers trop frileux.

Il convient enfin de simplifier au maximum les formalités administratives.

Suppression du travail « au noir »

Pour les « smicards » , « érèmistes » et quantité de pauvres gens sans ressources la seule façon de survivre est souvent la contrainte de faire des petits «boulots au noir» puisque les salaires sont insuffisants pour assumer le coût de la vie et les offres d'emploi rarissimes. Bien entendu l'Etat ne perçoit rien sur ces revenus. Les « chèques emploi -services » sont une réelle amélioration dans ce domaine mais on peut imaginer mieux. En effet de nombreux « s.d.f. » n'ont pas de comptes en banque et préfèrent évidemment être payés en « liquide ».

Il conviendrait donc d'aménager le système suivant :
  • Mettre à la disposition de tout le monde un carnet de factures où seraient inscrits tous les prélèvements obligatoires : Sécurité sociale, retraite, impôts et autres taxes.
  • Tout employeur occasionnel conservera ces factures qui lui auront été remises car il pourra bénéficier d'une réduction d'impôt au pro rata de tous les services qu'il aura payés.
  • Le prestataire de service muni du double de la facture pourra sans attendre aller dans une des officines des impôts prévues à cet effet afin de la présenter et s'acquitter aussitôt de tous les prélèvements qui seront calculés par les agents du fisc préposés à cela
Avantages de la formule : d'abord sa grande simplicité. L'employeur légal bénéficie d'avantages fiscaux. L'employé travaille aussi légalement en cotisant pour sa retraite, ses assurance et impôts, sommes retenues dès la présentation de ses factures et aussi rapidement qu'il le souhaite pour éviter tout souci d'oubli ou de perte de documents, ce qui peut arriver au cours d'une année en situation de précarité. Quant à l'Etat il perçoit ainsi toutes les sommes qui lui sont dues et seraient perdues avec le « travail au noir ».

Des établissements tels que la poste ou les banques pourraient être habilités à percevoir les sommes à prélever sur ces factures dont bien sur elles transmettraient les copies aux organismes intéressés.

Personnes au foyer :

Nombreux sont les parents ou tuteurs qui aimeraient consacrer tout ou une grande partie de leur temps à s'occuper de l'éducation des enfants et entretien de l'habitation, ce qui est un véritable emploi absolument primordial et indispensable à une société qui veut assurer son
équilibre et sa sécurité.

Il apparaît donc essentiel de rémunérer au moins avec le S.M.I.C. toute personne, homme ou femme, père, mère ou autre responsable légal qui choisirait ainsi de s'employer au foyer pour élever les enfants dans les meilleures conditions.

Tant de parents qui travaillent sont confrontés au problème si souvent insoluble de la garde des enfants ou de leur conduite à l'école qu'il devient vraiment urgent d'en imaginer la solution.

On pense communément qu'il serait rétrograde de ramener la femme au foyer et que ce serait une atteinte à sa liberté de vie obtenue après tant d'abus et de luttes. Insistons alors sur le fait qu'il ne s'agirait que d'un choix et en aucun cas de la moindre contrainte. Et il est bon de noter que celles ou ceux qui s'opposeraient à cette solution ne sont généralement pas les plus défavorisés au sein de la société et jouissent hors de chez eux de métiers valorisants qui leur donnent une meilleure qualité de vie et souvent de très bons salaires. Toute autre apparaît la condition de ces travailleuses et travailleurs qui pour un misérable « smic » se lèvent à 4 ou 5 heures du matin, font parfois des kilomètres à pied dans le froid l'hiver jusqu'à la gare, prennent le tram à 6 heures, le métro ou le bus à 7 heures pour commencer une journée de travail à 8 heures avec encore 2 heures de trajet en fin d'après midi, récupération des enfants à l'école, travaux ménagers habituels et cela en mouvement perpétuel et uniforme. Quel nom doit-on donner à ce genre d'existence ? Liberté ou esclavage sous sa forme la plus insidieuse et terrible puisque l'on est en plus menacé de perdre à tout moment ce triste moyen de survie. L'esclave
appartenant à un bon ou mauvais maître était au moins protégé au même titre que biens et bétail.

Soumises à de telles conditions de travail il est probable que nombre de ces personnes préféreraient toucher le même salaire au domicile en évitant trop de fatigues inutiles, de temps et d'argent perdus en transports.

Quant aux parents à la recherche d'un emploi la solution est évidente au moins pour l'un des deux.. Plus de problèmes de gardes d'enfants.

Suivi naturel des études , devoirs et leçons, et finalement beaucoup moins de délinquance à l'adolescence surtout dans les quartiers défavorisés.

Bien entendu cela ne changerait rien au régime en place d'allocations familiales. Des centaines de milliers d'emplois seraient libérés surtout dans le secteur privé et autant de célibataires ou
personnes n'ayant plus d'enfants à charge pourraient en bénéficier.

Etrangers

Le sort des étrangers en situation irrégulière doit être considéré avec la plus grande humanité en sachant que les renvoyer sans précautions dans leur pays est le plus souvent une véritable
condamnation à mort pour de pauvres gens dont le seul crime est de vouloir sortir leur famille de la plus mortelle des misères. Au moment ou nous apprenons à grand renfort de « médias » que près de huit cents milliardaires se partagent quelques huit mille milliards de dollars soit plusieurs fois le budget de la France des milliards d'êtres humains, leurs semblables, essayent de faire vivre leur famille avec moins de deux dollars par jour quand ils ont la chance d'avoir un peu de travail.

Un pays qui se veut l'apôtre universel des droits de l'homme oserait il se trahir en se rendant complice du véritable humanicide mondial ignoblement organisé ou consenti par la plupart des
gouvernements maffieux de la planète, gavés de congrès en congrès, G8 ou autres, à coups de millions de dollars et qui nous mentent effrontément et croient pouvoir se dédouaner en prêchant des croisades contre la pauvreté.

Si notre pays à encore l'ambition de rayonner dans ce monde libéral d'une jungle plus cruelle qu'on ne le verra jamais dans le règne animal il ne doit pas céder au pire des égoïsmes minables
de nos bourgeois nantis, ankylosés et grelottants de trouille devant le soi-disant péril de quelques misérables étrangers inoffensifs alors que des multinationales à la botte d'actionnaires anonymes et gloutons sont les véritables loups qui ne laisserons pas un lambeau de peau sur les os de ce troupeau de moutons lâches, viles et apeurés.

Ces considérations pour imaginer un mondialisme qui, sans doute inéluctable pourrait cependant montrer un visage plus humain s'il était globalement décidé par les plus hautes instances
internationales d'octroyer à tout humain sur la terre le droit à une vie décente c'est à dire les moyens élémentaires pour loger, nourrir, soigner, habiller et éduquer toute famille aussi nombreuse soit elle. Ce qui revient à créer un véritable « smic » ou « érémi » mondial. Et lorsque le dernier des hommes aura de quoi vivre dignement avec les siens qu'importe qu'il y ait des multitudes de milliardaires. Souhaitons plutôt que tout le monde le devienne.

En conclusion que la France décide déjà d'accorder à ses étrangers soit du travail sur notre sol soit l'équivalent mensuel d'un « R.M.I. » qui leur serait payé chez eux dans leur ville ou village jusqu'à ce qu'ils puissent créer les entreprises locales qui leur permettront enfin de retrouver la liberté et la dignité au milieu des leurs. Des coopérants comme il en existe déjà dans de nombreux pays les aideraient à réaliser et rentabiliser leurs projets afin qu'ils puissent le plus rapidement possible s'affranchir des allocations venues de France dont bien entendu la tutelle ne pourrait être que limitée dans le temps. On comprend vite que ces mesures auraient pour effet
bénéfique de fixer un maximum de populations dans leur pays d'origine, de développer le commerce et tous les échanges normaux entre nations. Et en fin de compte cela représenterait une réelle économie pour la France et un modèle de comportement pour l'Europe et les grandes puissances de ce bas monde.

Personnes âgées, retraitées :

Imposer systématiquement la retraite à tout le monde ne peut se justifier dans une vraie démocratie. Chacun doit être libre de cesser ou continuer son activité après les quarante années de travail prévues. Certains métiers sont tellement éprouvants ou dangereux qu'il est très
préjudiciable de les poursuivre au delà de limites raisonnables pour le mental ou le physique.

Mais il en est beaucoup que l'on peut exercer pratiquement toute la vie et qui sont même une garantie de longévité pour les personnes qui n'ont aucun désir de s'arrêter lorsque elles ont la chance d'être passionnées par ce qu'elles font. Leur assiduité et expérience sont très précieuses pour les entreprises d'autant plus qu'elles peuvent assurer la meilleure des formations aux jeunes apprentis. Bien sur il n'est pas question de les obliger à continuer de travailler mais de leur laisser la liberté de partir à la retraite quand elles le désirent ce qui permettrait de la donner plus tôt aux travailleurs qui en ont réellement besoin et d'augmenter leurs pensions grâce à l'accroissement des cotisations dans le temps.

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