mardi 12 juin 2007

A propos de la protection sociale - Solution proposée

Depuis des années on entend parler du trou de la « Sécurité Sociale » et tous les gouvernements se succèdent sans trouver de solution pour le reboucher. Solution proposée:

Patronat et salariés :

Dans les cotisations versées à la sécurité sociale il y a la part patronale et la part salariale. Ces sommes confondues servent généralement à assurer tous les travailleurs déclarés et permettent de rembourser la totalité ou une partie des frais en cas d'accident ou de maladie.

Ce système dont nous bénéficions tous est certainement le plus équitable dans le cadre d'une démocratie digne de ce nom et il serait inconséquent de le contester mais tout est perfectible et profitons de cette liberté qui nous est donnée de pouvoir imaginer même l'impensable. En l'occurrence il s'agit de combler le gouffre creusé par le légitime souci de santé des français.

La solidarité nationale veut que malade ou non chacun paye pour soi ou pour les autres si bien que l'assuré estime qu'il est de son droit de récupérer un peu de son argent aussi souvent que sa santé est menacée même s'il ne fait pas trop d'efforts pour la conserver et contribue parfois à la détériorer sciemment par négligence ou incapacité à contrôler des comportements à risques.

Il serait donc judicieux de trouver le moyen de responsabiliser les assurés et de les inciter à ménager leur santé avec en plus un souci d'économie.

La meilleure façon est certainement de les intéresser financièrement ce qui est envisageable en leur donnant la possibilité de capitaliser leur cotisation de salarié déposée chaque mois sur un compte spécifique santé utilisable uniquement en cas de maladies bénignes ne nécessitant pas d'onéreuses prises en charge et répertoriées de la même manière que le sont les médicaments remboursables ou non.

Les cotisations patronales réunies en fonds communs serviraient à payer toutes les autres pathologies plus lourdes contre lesquelles les malades ne pourraient absolument pas lutter par de petites médications, hygiène de vie ou autres remèdes naturels.

Ainsi pour quantité de petits maux et malaises le patient éviterait de puiser sur son compte santé et tenterait d'en venir à bout sans se précipiter comme actuellement chez le médecin et le pharmacien en pensant que de toutes façons il subira les retenues sur salaire.

Le compte individuel santé serait la plus forte motivation pour réduire les dépenses si l'on calcule qu'après une quarantaine d'années de capitalisation plus les intérêts le bénéficiaire disposerait d'une importante somme d'argent en arrivant à l'âge de la retraite.

On réalise les avantages de ce système qui en invitant chacun à faire de fructueuses économies en génère d'autant plus sur le compte de la sécurité sociale qui n'ayant plus à rembourser d'innombrables consultations et traitements souvent mutiles pourra grâce a cela et aux
cotisations patronales dispenser également les meilleurs soins aux patients souffrant de maladies plus graves.

Ce système continuerait à s'appliquer aussi pour toute personne en période de chômage indemnisé.

N.B. Contrairement à ce qui existe actuellement les frais d'opticien, lunettes sans montures de luxe et tous les soins dentaires, des caries à la réfection totale des dents selon les meilleures techniques en cours seraient totalement pris en charge sur les fonds de cotisations patronales et de solidarité pour les patients dépendant de la C.M.U. ou Aide Médicale d'Etat.

Personnes sans emploi :

Tel qu'ils existent actuellement un fonds de solidarité national de type C.M.U. et l'Aide Médicale d'Etat demeureraient en place étant entendu que la précarité n'étant pas une fin en soi les pouvoirspublics devraient s'employer au maximum à l'éradiquer.

ALLOCATIONS FAMLIALES ET AIDES SOCIALES

L'Allocation Jeune Enfant qui est actuellement attribuée jusqu'à l'âge de trois ans ne doit pas être interrompue pendant la scolarité et encore moins l'Allocation Parent Isolé qui cesse en même temps selon la législation en vigueur à moins que le dit parent ne fasse d'autres enfants ce qui n'est pas évident lorsque l'on est parent isolé.

Exemple malheureusement authentique de l'absurdité de la législation actuelle :
Une jeune femme étrangère est enceinte d'un père français dès son arrivée en France et se retrouve seule à la naissance de l'enfant. Elle touche heureusement l'A.J.E. et l'A.P.I. qui lui permettent de survivre pendant trois ans. Après elle n'a plus droit à rien et si elle n'a pas trouvé de travail elle ne peut même pas toucher le R.M.I. puisque avec la nouvelle loi Sarkozy de 2003 il ne faut plus 3 mais 5 années de présence sur le territoire pour en bénéficier.

Sans travail elle se retrouve privée de toutes ressources pendant 2 ans, exclue et à la rue sans pouvoir prétendre à quelques stages pour lesquels il faut être « érémiste » et avoir moins de 26 ans.

Cela s'appelle «NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DANGER ».

Il apparaît aussi tout à fait anormal que des familles à gros revenus touchent autant d'allocations familiales que les plus démunies. Un ajustement de ces aides en fonction des ressources s'avère
indispensable et en tous cas plus équitable. Cela permettrait d'améliorer considérablement les conditions de vie des familles en difficulté.

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