mardi 26 juin 2007

L'AFRANCE - 2 -

Tout ce qui est écrit jusqu'ici est une réalité bien connue de tous, d'ailleurs dénoncée vivement par tous les esprits éclairés et encore intègres de la planète. Si la cause de cette dernière était totalement désespérée cela ne servirait même plus à rien d'en parler.

C'est alors qu'il apparaît que son salut est très certainement et paradoxalement entre les mains des plus démunis, c'est à dire de toutes celles et ceux qui de gré ou de force n'ont jamais voulu ou n'ont jamais eu les moyens de lui faire quelque tort.

On peut ainsi citer tous les indiens d'Amérique pour la plupart sauvagement exterminés, les indigènes d'Australie, d'Océanie, de Papouasie, de l'Himmalaya, de l'Arctique et de l'Antarctique, des Indes et de l'Océan indien, une grande partie du monde arabe et surtout la très grande majorité de la population noire de la terre, étemelle victime de ses pires prédateurs génocidaires et esclavagistes. Sans exception aucune tous les êtres humains se sont révélés au cours de leur histoire aussi barbares et féroces les uns que les autres. Il n'y a aucune médaille d'or que l'on puisse décerner dans cette effroyable compétition. Il n'y a que des vaincus.

Par contre en ce qui concerne la destruction de la planète on peut aisément désigner les plus performants et cette dernière, également généreuse avec tout le monde vivant qu'elle nourrit aurait de bonnes raisons de faire preuve de racisme d'abord envers tous les blancs massacreurs et exploiteurs de son sol et sous-sol, pollueurs de son eau et de son air puis envers tous les jaunes qui après l'avoir respectée et soignée pendant des millénaires rentrent désormais dans la danse macabre du commerce mondial bientôt suivis de millions de profiteurs en Inde ou ailleurs.

S'ils prennent courageusement conscience du danger qui menace l'espèce humaine les africains sont encore assez nombreux et puissants face à la communauté mondiale pour décider sans tarder de transformer leur continent, berceau de l'humanité, en véritable arche de Noë avant qu'il ne devienne leur cercueil.

Africains de France, français ou exilés vous ne pouvez renier vos origines et vous désolidariser du sort des vôtres en Afrique.

Le débat d'actualité sur la qualité de « français » de sol ou de sang est mal fondé car il ne tient pas compte de la réalité historique de ce pays qui ne s'appelle plus la Gaule depuis tant de siècles et a pris le nom de ses envahisseurs : les Francs. Et depuis cette époque reculée les invasions des peuples venus du nord, de l'est ou du sud du continent n'ont jamais cessées et il a fallu encore des siècles de luttes et de guerres pour en fixer enfin et récemment les frontières. Et cette nation enfin constituée doit son originalité, son immense culture et richesse à l'infinie diversité de ses habitants, artisans géniaux d'une cohabitation basée sur l'aeceptation indispensable de toutes les différences et la tolérance envers les apports étrangers, telle une mosaïque révélant l'image magnifique et rayonnante de l'unité nationale . De telle sorte que l'on peut dire que « être français » n'est ni généalogique ni géographique mais avant tout l'expression profonde et sincère d'appartenir à un «Etat d'Esprit» partageant les mêmes valeurs civiques au delà de tous les conflits tristement inhérents a la nature humaine.

Depuis la révolution française innovatrice des « droits de l'homme » et de la République laïque instituant pour tous la Liberté l'Egalité et la Fraternité on peut affirmer que chacun dans le monde qui croit en cet idéal et combat pour ces valeurs heureusement reconnues universelles est « français » de fait avant même d'y prétendre selon le droit en vigueur pas toujours en accord avec autant de générosité proclamée urbi et orbi par les élus de la nation. On peut donc affirmer que tout « français » de sang ou de sol qui pour des raisons nationalistes s'oppose à ces « étrangers » porteurs de ces valeurs qui font la grandeur de la France n'est pas français et devrait être expulsé du territoire vers d'autres cieux aussi peu cléments que son cœur endurci. Cela dit cet idéal commun n'exclut pas les prédominances de tempérament et de caractère singulier du peuple français acquises au cours des millénaires en dépit des particularités régionales, locales, individuelles et innombrables qui lui sont propres. Pour comprendre cela il faut remonter vers ses origines et considérer la rencontre et la fusion antique des identités celtes, gauloises et romaines avec l'héritage de la civilisation grecque, c'est à dire l'apogée de la réflexion et de la pensée humaine occidentale, d'une philosophie et sagesse très voisine de l'extrême orient déterminant un modèle de vie et une politique unique en inventant pour la première fois dans l'histoire de l'humanité l'idée et les fondements de la république et de la démocratie dont la France n'a jamais perdu,1e fil au cours des siècles suivants jusqu'à en êtreplus encore aujourd'hui la meilleure garante et porte voix dans le monde.

On peut ainsi penser que face à l'influence anglo-saxonne qui depuis des siècles a cherché à envahir et coloniser la France il existe toujours bel et bien un monde gréco-latin médittérranéen géographiquement, culturellement et naturellement plutôt disposé à se tourner vers l'Afrique mais conscient de la nécessité pour assurer la paix en Europe de négocier avec tous ses voisins de l'est et du nord même au détriment d'une autonomie nationale. Retenons encore que l'héritage français est beaucoup plus gréco-latin que judéo-chrétien comme on le prétend le plus souvent.

Il s'ensuit de toutes ces considérations qu'il aurait été préférable de privilégier une alliance franco-africaine sans pour autant porter préjudice à l'union européenne car le rôle de la France aurait été alors d'entraîner toute l'Europe vers plus de coopération avec l'Afrique lui permettant peu à peu de se dégager du joug américain, de créer un véritable développement de ce continent, d'en répartir les immenses richesses entre les populations avec une réelle collaboration de leurs dirigeants et d'éviter le pillage systématique des superpuissances telles que l'Amérique ou la Chine à la veille d'une pénurie d'énergie.

Au lieu que l'Europe se protège égoïstement et frileusement en érigeant un nouveau mur de la honte contre l'inéluctable assaut de la misère du sud il serait évidemment plus créatif et généreux qu'elle dépense une part de son énergie à donner à tous ces futurs immigrés clandestins les moyens de vivre décemment sur leur territoire.

Exemple : le R.M.I. en France ne permet absolument pas de vivre. La même somme versée au bénéficiaire en Afrique lui permettrait de faire vivre sa famille, de créer une entreprise et de bientôt s'affranchir de cette aide.

Il semble aussi évident qu'il faut financer le rapatriement de l'élite intellectuelle de ces pays exilée à l'étranger pour de meilleurs salaires si telle est la motivation de leur départ.

Avec tous les moyens dont ils disposent les pays riches doivent s'employer à fixer les populations en péril chez elles en leur donnant la possibilité de vivre comme elles le souhaitent.

Dans le contexte mondial actuel il est difficile d'imaginer quelque solution rapide et radicale pour changer la donne entre nantis et démunis. Bien au contraire le fossé ne peut que s'agrandir malgré les prises de conscience et efforts incontestables de toutes les missions et organisations humanitaires gouvernementales ou privées tant le monde entier semble assujetti à la fatalité industrielle et commerciale que plus personne sur terre n'est en mesure de maîtriser. La seule obsession des chefs d'état est désormais de tenter désespérément d'adapter leurs pays à toutes ces contingences et paramètres incontrôlables au jour le jour et sans aucune vision d'avenir. Tout effort d'imagination est confié à la puissance de calcul des ordinateurs qui ne peuvent évidemment qu'annoncer des scénarios catastrophiques puisque le génie humain capable de toutes les prouesses techniques abdique lamentablement et devient stupide quand il s'agit de prendre en main sa propre destinée.

Sauver la planète, sauver le genre humain, les écologistes s'en soucient certainement plus que personne mais leur combat même acharné demeure vain tant que la mentalité humaine restera pervertie par la soif inextinguible du profit, du pouvoir et de la domination des autres du plus bas jusqu'au sommet de l'échelle sociale.

Aucun changement ne sera donc possible si l'homme n'a pas la volonté de renverser sa vision du monde et de ne plus appeler économie mondiale ce qui n'est que gaspillage et folie. Il est malheureusement peu probable que les adultes déjà beaucoup trop impliqués dans le système actuel ressentent la nécessité ou aient le courage de remettre en question leur mode de vie et tous leurs privilèges au sein des pays à grand pouvoir d'achat.

[A suivre]

vendredi 22 juin 2007

L'AFRANCE - 1 -

Chers Africains de France,

L'association « L'AFRANCE » aussi appelée Alliance France-Afrique déplore le climat et parfois même le comportement hostile dont la population noire semble de plus en plus souffrir en France probablement en raison de tous les problèmes sociaux liés au chômage ,la précarité, l'insécurité, la xénophobie grandissante et le repli égocentrique sinon égoïste des nantis de ce pays qui sentent leur situation privilégiée menacée par le déferlement inévitable de l'immigration venant des pays pauvres de l'Union Européenne et de l'Afrique.

Avec six millions de français travailleurs ou assistés réduits à vivre au seuil de la pauvreté la France ne devrait plus attirer personne mais ailleurs des milliards d'êtres humains sont encore plus pauvres et rêvent du « R.M.I. ». Mais il est aussi évident que personne ne chercherait à s'expatrier s'il était possible de vivre décemment chez soi.

Le mondialisme à la mode avec la banque mondiale, l'O.M.C, le fonds monétaire international, le G.8. l'O.N.U. l'U.N.E.S.C.O. et la multitude d'organisations internationales ne profite qu'aux riches de la planète, chefs d'état, gouvernants et mafia mondiale qui se déchirent entre eux par guerres et populations interposées pour s'emparer de toutes les richesses de la terre au risque de n'en faire qu'une poubelle et de provoquer un humanicide général.

Des milliers de milliards de dollars fabriqués artificiellement par la spéculation mondiale circulent par satellites sans jamais retomber sur terre alors que des milliards d'êtres humains affamés travailleurs, chômeurs ou esclaves survivent dans la désespérance de ne jamais pouvoir améliorer leur condition.

Comment expliquer et accepter que le continent le mieux pourvu en richesses naturelles, l'Afrique, soit habité par les populations les plus pauvres de la planète prêtes à fuir n'importe où pour échapper à la misère. Après l'esclavage et la décolonisation le « mal blanc » s'acharne encore à gangréner les dirigeants et piller avec leur complicité les immenses trésors du sol et du sous sol des plus beaux pays de la terre.

Africains ! ne vous laissez pas spolier honteusement et sans, réagir, cessez de copier servilement les modèles occidentaux établis sur la seule idée du profit sans scrupule dont aucune morale philosophie ou religion ne pourra plus jamais réfréner les mortels effets. Ne vous laissez pas désintégrer et exterminer comme les indiens trompés et sans cesse trahis par les envahisseurs blancs d'Amérique du Nord génocidaires et esclavagistes qui ont encore l'audace de donner des leçons de vie et de morale aux plus vieilles civilisations du monde.

Vous êtes certainement les derniers sur cette terre à détenir encore de vraies qualités humaines et à pouvoir échapper in extremis aux pollutions du corps et de l'esprit que répandent partout les marchands de ce monde fascinés et obsédés par le modèle américain , sinistre apologie et religion de l'argent et de la réussite sociale même au prix de la ruine des autres et de la destruction de la nature.

De plus en plus de peuples souhaitent atteindre ce haut niveau de vie en ignorant ou refusant de savoir que la terre ne pourra jamais supporter sept milliards d'êtres humains transformant quotidiennement et sans modération toutes ses ressources vitales en ordures , déchets ,immondices et pollutions mortelles.

Le continent africain est encore à l'heure actuelle celui qui détient les plus grandes richesses de la planète évidemment convoitées par les grandes puissances et surtout les U.S.A. qui s'y intéressent de plus en plus depuis que leur chasse gardée se rétrécit considérablement en Amérique latine.

Si les africains n'y prennent garde une nouvelle forme d'esclavage très insidieuse est en train de renaitre d'autant plus dangereuse qu'elle se fait le plus souvent avec la complicité de leurs dirigeants corrompus.

Les êtres humains aveuglés et drogués dans leur course insensée vers les biens matériels , la production effrénée et le profit ne perçoivent même plus la fragilité de leur situation dans l'immensité sidérale perdus dans l'univers sur ce minuscule jardin de terre et d'eau, miraculeuse étagère de vie dans l'infini minéral et métallique. Au lieu d'évoluer naturellement vers une condition d' « Hommes » dignes de ce nom, sept milliards de terriens involuent inexorablement en mutants mercantiles dépourvus à jamais de toute conscience cosmique, stupides, égoïstes, pervers, menteurs, cruels, sanguinaires et génocidaires et lamentablement voués à l'anéantissement sinon à l'enfer.

[A suivre]

mardi 19 juin 2007

Dernières nouvelles d'Utopie - 3 -

L'inventaire des besoins de chaque famille et de chaque individu est constamment établi grâce au réseau planétaire informatique et aux catalogues de production constamment tenus à jour et dont disposent tout habitant de la terre.

Les consommateurs prévoient et peuvent à tout moment commander à leur centre d'entrepôt, usine ou coopérative tout ce qui est nécessaire à leur existence. Les livraisons, journalières pour la nourriture, sont assurées dans les meilleurs délais, à la ville ou à la campagne.

Les centaines ou milliers d'objets, indispensables, nécessaires, utiles et d'agrément dont chacun peut disposer à sa guise sont inventés et imaginés par les meilleurs ingénieurs et concepteurs afin de bénéficier des derniers progrès techniques et du plus bel aspect et sont réalisés avec le plus grand soin et les matériaux de la meilleure qualité pour en garantir la plus grande solidité et longévité.

L'éducation est basée sur l'économie de toutes les matières premières, la réduction progressive du temps de travail, la préservation et la durée des objets fabriqués afin de n'avoir à les réparer ou remplacer que le moins souvent possible.

Leur destruction n'a finalement lieu que lorsque les recherches, le progrès et découvertes de nouveaux produits plus performants les rendent obsolètes, sans intérêt et ne justifient plus leur entretien et fabrication.

LES GARANTIES D'EXISTENCE

Le ministère de l'emploi détermine la durée de temps de travail qui ne peut excéder six mois pour chaque secteur de production et tout employé qui a rempli son contrat reçoit sa « carte de consommation » avec laquelle il peut se procurer absolument tout ce dont il a besoin pour sa vie courante : nourriture, vêtements, logement avec le meilleur confort en appareillage et mobilier en appartement ou maison individuelle selon son choix, tout moyen de locomotion et de transport particulier ou collectif, crèches, éducation jusqu'aux plus grandes écoles en fonction des capacités de chacun, sports et loisirs, santé et toute assistance sociale au cours de l'existence entière et bien entendu la liberté totale d'utiliser comme bon lui semble tout son temps libre
hors des périodes d'activité dues à la collectivité.

Le temps d'activité obligatoire qui concerne tous les métiers et toutes les fonctions plus ou moins pénibles mais absolument indispensables à la bonne marche de la société humaine sera peu à peu réduit au fur et à mesure des progrès techniques réalisés dans les centres de production visant toujours à soulager puis à remplacer la main d'œuvre même très qualifiée par l'automatisation et à accélérer la vitesse de fabrication dans le souci permanent d'améliorer la qualité des produits. Sont inclus dans cette catégorie d'abord les travailleurs soumis à des tâches difficiles, pénibles, préjudiciables à la santé ou dangereuses en zones urbaines, rurales, maritimes, sous-marines, terrestres, souterraines, aériennes, spatiales ou intersidérales.

Ce temps légal de travail s'applique aussi aux employés occupés à des tâches fastidieuses, répétitives, lassantes, trop statiques et sédentaires, affaiblissant le corps ou moralement déprimantes.

Par contre il ne s'applique pas systématiquement pour les personnes qui exercent un métier favorisant la réalisation, le développement et la valorisation personnelle et qui n'éprouvent aucune envie de l'interrompre pour se reposer ou disposer de vacances et de temps libre.

Il en est de même pour tout employé qui choisirait de se consacrer davantage ou même à plein temps à son activité.

En résumé il est seulement convenu par consensus général que toute personne apte à remplir efficacement son rôle d'utilité publique doit effectuer son temps légal de service pour avoir droit à la « carte de consommateur » individuelle, familiale ou collective pour les associations.

Cela étant les autorités doivent respecter scrupuleusement la vie privée des personnes qui sont intégralement libres de profiter comme bon leur semble des périodes de vacances tant que leur comportement n'enfreint pas les lois en vigueur.

Toute monnaie et notion de profit n'ayant plus cours il serait vain d'essayer d'exploiter son prochain car cela ne procurerait aucun bénéfice et serait passible des plus lourdes peines.
Par contre chacun a le droit d'utiliser son temps libre à faire ou fabriquer ce qu'il veut et d'échanger ses œuvres contre ce qui lui plaît. Tout art et artisanat sont vivement encouragés ainsi que les travaux personnels, découvertes et inventions susceptibles de bénéficier à autrui ou à la collectivité qui, reconnaissante, s'engage à récompenser somptueusement tout bienfaiteur de l'humanité.

Ainsi chacun a le temps et la possibilité de développer ses talents et dons, sans souci ni contrainte d'aucune sorte et est assuré de trouver à volonté la matière première et tous matériaux nécessaires à son œuvre. Puis libre à lui de la troquer contre ce qui lui plaît.

Notre société a donc enfin pris conscience que l'homme doit vivre en harmonie avec la nature qui le nourrit et ne doit jamais compromettre l'équilibre de l'univers s'il ne veut pas être anéanti comme semblaient le souhaiter» les générations humanicidaires de la grande « économie de marché du capitalisme mondial » qui nous ont précédé.

La volonté de nos dirigeants est de dispenser à chaque être vivant le maximum de bien-être, de délivrer au plus vite l'homme de la fatalité de tout labeur pénible et de lui permettre grâce au temps retrouvé d'accéder à la révélation de sa vraie nature qui, à l'image de son créateur est avant tout de partager avec les autres les joies et le bonheur de la vie.

Mais si notre gouvernement est totalement responsable de l'entretien de la vie physique et matérielle de chacun il n'a pas à s'immiscer dans le cœur des hommes et à les influencer au niveau de leurs convictions et croyances.

Nous nous sommes enfin débarrassés de cette horrible maxime anglo-saxonne des anciens exploiteurs capitalistes : « time is money », en réalité « money ofmonkey, money ofmon kul » . En effet si l'on peut accroître les bénéfices en accélérant les cadences de travail aucune monnaie n'a jamais permis d'acheter du temps et n'en déplaise au culot d'éventuels nouveaux exploiteurs elle ne sera toujours que «monnaie de singe ».

Sans rentrer dans les détails de votre vie quotidienne sachez encore que vous pouvez utiliser votre temps libre à créer et fabriquer ce que vous voulez et que tous les matériaux vous seront fournis pour réaliser votre œuvre que vous aurez ensuite tout loisir d'échanger contre les œuvres d'autres créateurs. Bien sûr vous pourrez vous faire assister et aider par qui bon vous semble pour ces ouvrages mais en aucun cas vous ne serez autorisé à créer une entreprise et exploiter des ouvriers pour en tirer profit comme autrefois. Et vous comprenez bien que «l'argent» n'existant plus cela ne présenterait pas le moindre intérêt.

Cette évolution et révolution mentale de l'être humain habitué depuis des millénaires au troc et pire encore au maniement des monnaies en espèces, papiers et autres cartes bancaires nécessitera encore l'éducation de quelques générations avant d'être un comportement parfaitement naturel.

Toute personne est évidemment encouragée à employer ces mois de liberté pour évoluer dans les domaines de son choix grâce aux nombreux centres d'apprentissage, de formation et de perfectionnement mis à la disposition de tous et lorsque des chercheurs feront des découvertes utiles à la communauté humaine, ces dernières tomberont immédiatement dans le domaine public et ils seront récompensés à jamais en tant que bienfaiteurs de l'humanité sans pouvoir exploiter à des fins personnelles, égoïstes et légataires un brevet comme dans l'ancien temps.

Dès la maternelle les éducateurs auront pour mission essentielle de développer chez les enfants les valeurs de générosité, solidarité et partage, de tolérance sinon d'amour de tout ce qui existe même dans la différence extrême avec l'horreur de tout conflit demeurant insoluble sans effort d'intelligence et de cœur. Ils devront sans cesse leur inculquer le souci de préserver la nature en évitant tout gaspillage et en se contentant du seul confort qui ne met pas en péril l'équilibre de la nature.

Il n'est de progrès que dans le respect, la préservation et l'économie des ressources de la terre. Ils apprennent ainsi aux jeunes élèves que c'est une loi consentie par tous de ne consommer que le strict nécessaire à une existence agréable, un devoir de ne rien gaspiller, perdre ou casser en pensant que des êtres humains vont peiner davantage pour remplacer ces produits tout en puisant inutilement dans les réserves de la planète.

Le sens de la vie devient avant tout de la préserver et de toujours progresser dans ce sens avec une réelle conscience cosmique de notre Univers, Don et Bonté Infinie de Dieu Créateur de toutes choses excepté la sinistre et diaboliquement inhumaine « MONNAIE » .

Ainsi s'est conclu le premier discours des « NOUVEAUX ELUS » au suffrage universel par les heureux rescapés de « l'économie mondiale du grand marché capitaliste » et de la folle consommation de ses inconséquents et stupides actionnaires qui extermina les milliards de fanatiques de la « civilisation » occidentale.

Le Margouillat

lundi 18 juin 2007

Dernières nouvelles d'Utopie - 2 -

Et voici la terre promise:

Ainsi fut fait et l'argent n'existe plus que dans la terre ou sur nos femmes pour que brille leur beauté.

La «MONNAIE» a été éradiquée de la planète. Le savoir et la science plus présents que jamais sont désormais habités de conscience et ne tomberont plus sous de malfaisantes dominations.

Tous les moyens de production issus du progrès ont été préservés ou rénovés et peuvent assurer à l'humanité actuelle et à venir tout ce qu'il faut pour vivre dignement.

Les Instances Responsables à jamais incorruptibles puisque l'argent n'existe plus et par suite toute tentation de profit s'engagent par leurs ministères à répartir équitablement entre les êtres humains toutes les ressources disponibles échelonnées ainsi :
  • Le vital - Tout ce qui peut être à l'origine de la vie.
  • L'essentiel - Protection de toutes les essences de la vie.
  • L'élémentaire - Tous les éléments de la vie : air, terre, eau, feu.
  • L'indispensable - Tout ce dont on ne peut se passer pour survivre :
  • Alimentation, vêtements, logement, chaleur, secours.
  • Le nécessaire - L'éducation, la santé, les services publics, les moyens de transport, la culture.
  • L'utile - Les outils pour toute œuvre ou ouvrage artisanal ou industriel, Les ustensiles usuels domestiques ou de loisirs. Les véhicules individuels.
  • L'agréable - Tout ce qui peut agrémenter l'existence individuelle ou collective
  • Le confort en général avec accès aux meilleures découvertes et progrès techniques facilitant tout mode de vie.
Ne peuvent être distribués et répartis par la collectivité :
  • Le superflu - Tout ce que les moyens de production nationaux ou mondiaux ne peuvent procurer à l'ensemble de la population.
  • Le luxe - Tous les produits artisanaux ou de l'art en général auxquels tout le monde ne peut évidemment prétendre.

Nouvelle organisation mondiale de la société


Les générations qui nous ont précédéesont été anéanties pour avoir pendant deux siècles éventré, éviscéré, étripé la terre, ce qui a naturellement empuanti l'atmosphère, souillé les fleuves, les lacs et les mers, contaminé les plantes, les animaux terrestres et aquatiques et

provoqué l'hécatombe humaine.


Enfiévrés par les « miracles » de la science et de la technologie qui en quelques décennies avaient réussi à dominer et domestiquer les forces et l'énergie contenues dans la matière tous les responsables politiques, scientifiques et économiques ne se sont jamais posé la question de savoir si le Créateur de l'univers avait enfermé tant de trésors au sein de la terre pour qu'un jour l'homme les extirpe sans retenue ni respect afin d'en faire vulgairement tant d'industries et d'usines fabriquant voitures, avions, trains, bateaux, de paix ou de guerre et toute cette modernité prolifique qui aurait pu être magnifique si elle n'était devenue prétexte à toutes les formes de mercantilisme et d'exploitation démoniaque du plus grand nombre d'esclaves par quelques individus, affairistes et gangsters planétaires incontrôlables.

Jusqu'à présent les principaux moteurs du progrès étaient l'appât du gain générant la concurrence source de nombreux conflits et guerres, accélérateurs de découvertes et inventions.

A la demande expresse des populations survivantes les concepts ef. notions, de gain, profit et bénéfice ont été radicalement et définitivement extirpés du mental humain si bien qu'ont disparu avec ces tares ancestrales la plus part des mobiles des crimes et massacres qui

ont ensanglanté l'humanité au cours des âges.


Vous savez maintenant que ceux que vous avez librement choisi pour gouverner le monde, vos existences, tout ce qui vit sur terre et toutes ses ressources depuis son noyau jusqu'à l'espace du système solaire sont totalement dévoués à la cause du bien public et bien-être de chacun et à l'abri des tentations de corruption aussi longtemps que vous maintiendrez votre nouvelle Constitution.

Vous avez remplacé « l'Organisation Mondiale du Commerce » par « l'Organisation Mondiale du Partage » sous la haute autorité des Instances Responsables qui sont élues par les Conseils Régionaux des ESPACES HABITES ETHNIQUES OU NATIONAUX reconstitués de façon naturelle et consensuelle selon les affinités ancestrales, ethniques, nationales, culturelles ou religieuses après l'effondrement catastrophique des soi-disant démocraties devenues peu à peu les démoncraties de
« l'économie libérale capitaliste mondiale » atteintes de« compétitivité globale aiguë » à l'issue fatale.

Ces Instances Responsables sont ainsi constituées :
  • Le Garant de la Constitution et ses adjoints dont la fonction est de veiller à son intégrité et intégralité contre toute dérive et déviance qui lui seraient fatale.
  • Le Planificateur et ses adjoints dont la fonction est de faire l'inventaire des ressources de la planète, de gérer et planifier leur utilisation.
  • Le Régisseur Econome et ses adjoints dont la fonction est de régir et surveillerle juste emploi de ces ressources afin d'éviter tout gaspillage.
  • Le Maître des Grandes Œuvres et ses adjoints dont la tâche est de prévoir, définir et diriger les entreprises et travaux au niveau planétaire.
  • Le Grand Recenseur et ses adjoints dont le rôle est de recenser la population terrestre, hommes, femmes et enfants.
  • Le Comptable Général et ses adjoints dont la fonction est de comptabiliser les biens à répartir entre tous les terriens.
  • Le Pourvoyeur Ordinaire et ses adjoints qui a pour tâche d'assurer la production de tout ce que le gouvernement a le devoir de procurer à chacun à la limite du superflu.
  • Le Répartiteur et ses adjoints dont le rôle est de répartir le plus équitablement possible les ressources entre toutes les familles et individus.
  • Le Superviseur et ses adjoints dont la mission est de veiller à la bonne distribution des biens de consommation et de réparer les erreurs commises.

Ensuite la responsabilité du gouvernement mondial est déléguée aux ministères :
  • De l' EMPLOI qui doit distribuer les tâches en fonction des qualifications et compétences de chacun et déterminer le temps de travail selon les besoins définis par le Maître des Grandes Œuvres et le Comptable Général et les capacités des unités de production. Nos moyens actuels les plus modernes nous permettent de prévoir que pour procurer à chaque famille et personne les biens garantis du Vital à Vie Agréable par les Instances Responsables la durée annuelle d'emploi ne doit pas excéder quatre mois pour les travaux les plus pénibles et six mois pour toute autre activité. Ce ministère doit naturellement coordonner et répartir les durées d'emploi entre tous les acteurs d'activités, des cadres aux plus simples exécutants avec le souci majeur de la plus grande équité.Ce ministère est aussi chargé de délivrer à chaque individu qui a rempli sa fonction et temps d'activité légale la Carte de consommation qui assure à tous , à toutes et à chaque famille tout ce dont ils peuvent avoir besoin pour vivre dignement et confortablement sur cette terre.

  • De la JUSTICE pour juger et condamner tous les crimes et délits en tous domaines prévus par le code civil et aidée par les services de la police.

  • De l'EDUCATION ET DE LA FORMATION dont la mission est de donner à chaque être humain la possibilité d'accéder au plus haut niveau des connaissances dans les domaines qu'il choisira librement dès sa maturité et dans le temps qui lui est spécifiquement nécessaire indépendamment de toute considération sociale qui pourrait nuire à son développement.

  • De la RECHERCHE SCIENCES ET TECNNIQUES dont les acteurs auront toute liberté de choisir leur lieu et temps d'activité en dehors et à l'abri de toute contrainte et influence préjudiciable à leurs recherches.

  • Du PROGRES dont la mission est de promouvoir les découvertes d'intérêt général et de veiller à leurs applications.

  • De la CULTURE ET DES ARTS chargé de promouvoir toutes les activités culturelles et artistiques, individuelles et collectives, de spectacles et loisirs et d'aider les créateurs dans tous les domaines de leur exercice en leur fournissant tout ce qui peut être nécessaire à la réalisation de leurs œuvres.

  • De la PHILOSOPHIE ET DES RELIGIONS dont le rôle essentiel est de rechercher le sens de la vie et la raison d'être de l'homme dans l'univers afin de s'associer à son cours et d'y évoluer avec harmonie et sans contre sens.

  • De la PAIX MONDIALE ayant pour mission de prévenir tous les conflits inévitables entre les groupes ethniques, races, nations et religions même en dehors de tout contexte économique.

  • De la SANTE responsable du bien-être de la population, de l'éradication des maladies, du soutien physique et moral de tous ceux qui souffrent, de la naissance et de la longévité dans les meilleures conditions d'hygiène et de confort, de la recherche et du progrès en médecine et chirurgie et de la formation de tout le personnel médical.

  • De la FAMILLE pour prévenir, assister, aider et conseiller tous les membres de la famille en cas de troubles matrimoniaux et secourir les enfants qui se trouveraient en difficulté.

  • De l'ASSISTANCE ET SECURITE SOCIALE pour secourir toute personne qui se trouverait en difficulté ou péril physiquement, moralement ou matériellement partout sur la planète.

  • De la JEUNESSE ET DES SPORTS pour organiser les activités physiques des jeunes et moins jeunes afin de préserver le plus longtemps possible la santé du corps et de l'esprit. Pour former les éducateurs sportifs chargés de préparer aux examens et compétitions propices à motiver et mobiliser les énergies et révéler les talents grâce à l'émulation au cours des jeux et spectacles dont les foules ont besoin pour se distraire sainement

  • De l'ECOLOGIE primordiale pour la préservation de la nature en général, de l'eau, des plantes, des animaux sur terre, dans l'air, les océans et les rivières, de toutes les richesses du sol et du sous-sol tellement pillées, souillées et dégradées à l'ère de « l'économie de marché » lorsque les patrons du capitalisme et libéralisme mondial à la botte de leurs actionnaires voulaient faire croire que le seul moteur du dévelcippement vers la prospérité était d'abord et avant tout la « loi de l'offre et de la demande » et de la « concurrence » inhérents à la nature humaine et qu'ils prétendaient vain, idéaliste, irréaliste et stupidement utopique de vouloir éradiquer. En ces temps reculés il existait bien un ministère de l'environnement et quantité d'écologistes, qui, pressentant l'imminence de la catastrophe se démenaient vainement pour réveiller quelques réflexes et pulsions de conscience cosmique chez les humains engourdis et étourdis par les sirènes du progrès de la mode et de la publicité. Ces sages avant l'heure n'auraient jamais osé penser et encore moins proclamer que tout combat pour sauver la terre serait inéluctablement voué à l'échec tant que subsisterait le système monétaire mondial source primordiale et artificielle de toutes les inégalités, injustices, conflits, guerres et misères depuis des milliers d'années. Les cinq derniers siècles ont vu le « corps » asservir « l'esprit » et soumettre le mental de l'homme à la perpétuelle recherche de son confort et de tous les plaisirs réels ou imaginaires mais jamais assouvis. L'erreur fatale fut de croire que l'âme puisse habiter dans le corps alors que c'est évidemment l'inverse de telle sorte que c'est à l'âme de modeler et façonner peu à peu le corps jusqu'à lui donner sa véritable force et santé sans le priver pour autant des plaisirs et jouissances prévues par la souveraine nature. Il serait en effet très dangereux de le forcer à la révolte. Mais sous la juste gouvemance de l'esprit le corps est à l'abri des errances, déformations, outrances, extravagances, manques et toutes dépendances à l'origine des maladies et souffrances. Et c'est bien ce que nous avons enfin compris grâce à la terrible leçon de modestie, d'humilité et de sagesse que la terre menacée de mort à su nous donner en se débarrassant enfin de ses épouvantables prédateurs, financiers assoiffés de comptes en banques et autres voleurs de bourse en dépit de toute vie.

Mode de fonctionnement de la société:

  1. La collectivité doit être au service de l'individu
  2. L'individu doit sa vie à la collectivité
  3. Tout être à droit à la vie, au bien être et au progrès
  4. Personne n'a le droit d'exploiter quiconque
  5. L'individu doit mériter sa vie
  6. La société récompense chacun selon ses mérites
  7. La récompense est la reconnaissance de l'humanité

samedi 16 juin 2007

Dernières nouvelles d'Utopie - 1 -

« Le drame de l'humanité, c 'est d'être autodidacte. Alors prions Dieu pour qu 'il existe et nous enseigne sans cesse les qualités de l'âme de l'esprit et du cœur »

LE CONSEIL DES SAGES

Premier discours aux survivants de la terre


Chers Terriens, frères enfin retrouvés et réunis après ces décennies d'horreurs vécues dans les souffrances de la misère et les affres de la maladie et de la mort qui à emporté environ près de cinq milliards neuf cent quatre vingt dix neuf millions neuf cent quatre vingt dix neuf mille neuf cent quatre vingt dix huit êtres humains dont deux disparus, Eve et Adam, notre mission est maintenant de vous apporter le message de vie et de paix que vous attendez avec espoir et patience pour commencer une ère nouvelle, fondamentalement différente de tout ce que l'humanité a pu connaitre au cours de son histoire et même de sa préhistoire après les terribles épreuves que nous avons endurées et finalement bénéfiques puisque nous avons tous su en tirer les leçons et enseignements salutaires qui changeront radicalement et pour toujours notre comportement sur cette terre.

L'effroyable pandémie qui a tué en quelques années des milliards de gens sur tous les continents du monde est due, nous le savons maintenant sans équivoque possible a quelques virus excessivement contagieux, bien plus encore que tous ceux connus de la grippe espagnole « S.R.A.S. » ou aviaire et que nos plus éminents chercheurs ont pu identifier.

Ils leur ont donné les noms barbares de « RENTABILITE » de « PRODUCTIVITE de «COMPETITIVITE » et autres globalités et mondialites dont la seule évocation nous glace maintenant d'effroi.

Apparues comme nous le savons au XIXème siècle avec le début de l'ère industrielle les deux premières affections, la «rentabilité» et la «productivité» ont gravement frappé les peuples de l'Europe et de l'Amérique du nord en provoquant les premiers troubles sociaux qui par contagion gagnèrent bientôt presque toutes les nations du monde.

Les symptômes en étaient une soif inextinguible de profit qui poussait un petit nombre d'humains à se comporter vis à vis de leurs congénères avec une sauvagerie et cruauté prémédités absolument inconcevables dans le règne animal.

Quelques esprits alarmés par ce fléau tentèrent désespérément de juguler cette pandémie par des remèdes idéologiques finalement plus meurtriers qu'efficaces et toutes leurs tentatives n'aboutirent qu'à de multiples révolutions, guerres et leurs millions de morts.

Et pour achever cette sinistre comédie humaine les plus grands malades de la planète, politiques, économistes, industriels, technocrates, scientifiques et quantité de maléfiques marchands de rêves accouplés aux trafiquants de morts et autres maffias sans frontières au paroxysme de leur fièvre du profit sombrèrent dans les délires du « libéralisme mondial » et tous les terriens furent rapidement contaminés et victimes de cette épouvantable « compétitivité » aiguë.

L'aboutissement de cette incroyable folie collective et pandémie aboutit inévitablement à l'extermination de la majorité de la race humaine dont le cerveau rongé par les maladies citées avait oublié qu'il ne pourrait éternellement, inconsidérément et sans discernement disposer de sa mère la terre son seul support dans l'univers. Et cette planète nourricière tellement généreuse envers tous les êtres qui l'habitent depuis des millions d'années n'a pas supporté très longtemps les dérèglements irresponsables et monstrueux des hommes dégénérés en vils marchands dont la seule raison de vivre et préoccupation ridicule était devenue de la transformer en foire mondiale et de la vendre jusqu'à la dernière parcelle.

Alors notre terre meurtrie ne s'est pas laissée détruire, elle a réagi, elle s'est fâchée et son juste châtiment envers ses tortionnaires inconscients et inconséquents bien que prévenus depuis longtemps fut terrible.

Dans tous les pays du monde des milliards d'hommes de femmes et plus encore d'enfants surpris et terrorisés se jetèrent à genoux implorant et suppliant trop tard quelque pardon avec des cris, hurlements et gémissements totalement inaudibles dans le fracas et le vacarme de tous les éléments déchaînés sur la totalité du globe terrestre. Tous périrent.

Ainsi finirent les tentatives millénaires du genre humain rêvant de créer des modèles de civilisations en refusant de voir que dès leurs origines elles étaient toutes rangées par un mal qui au cours des temps s'est avéré incurable : celui de l'appât du gain, de l'argent et du pouvoir.

Seuls ont survécu dans les contrées les plus reculées les êtres humains démunis, exploités, esclaves ou exclus abandonnés, oubliés, et bon gré mal gré innocents du « terricide » perpétré par leurs congénères malades et fous, a la fois bourreaux et victimes dans leur frénésie de marchands insatiables de tout transformer, vendre, acheter, consommer, jeter, recycler, et revendre encore et encore jusqu'aux immondices et jamais repus de jouissance en se vautrant comme des porcs dans la fange de leurs bénéfices.

Et maintenant, chers concitoyens, soyons heureux car sur tout ce fumier va fleurir une humanité nouvelle, dépossédée de ses démons ancestraux et la terre, merveilleuse main bleue qui nous soutient dans l'espace sidéral a été Pathanor, le creuset dans lequel s'est opérée l'alchimie du noir corbeau et sa transmutation en blanche colombe de la paix qui va régner sur notre monde enfin débarrassé de cette diabolique infection de « l'argent » et de sa suite infernale des obsessions de profit, bénéfices et toutes maladies que nous avons déjà évoquées et qui tuèrent tant de monde.

vendredi 15 juin 2007

En politique extérieure

Pour être dans le vent on ne doit parler d'économie et de politique qu'en termes de «mondialisation» ou de « globalisation » ou « d'organisation mondiale du commerce » comme si cela était devenu une fatalité, une nécessité ou calamité inéluctable tombée sur cette pauvre terre affligée d'une humanité non seulement incapable de s'assumer et de gouverner sa destinée mais qui plus est prête à rendre responsable de tous ses maux un « Dieu » auquel elle ne croit même pas.

Jusqu'à présent l'originalité de la France était d'avoir imaginé un système social plus équitable affranchi des théocraties, monarchies, oligarchies, ploutocraties, autocraties, despotismes, népotismes et autres tyrannies et courageusement inauguré il y a deux siècles pour devenir la République dont nous bénéficions encore.

Mais les récents événements dénoncent la France comme étant honteusement rétrograde lorsqu'elle prétend défendre encore des acquis sociaux comme une vieille citadelle face au raz de marée du libéralisme mondial. Sorti de l'obscurantisme après quantité de guerres et de révolutions et sur le point de faire rayonner dans le monde un ordre social solidaire et fraternel issu des plus hautes philosophies nous devrions retomber dans la barbarie, la sauvagerie primitive et la loi du plus fort, celle de la jungle pour être dans le coup de l'hégémonie mondiale américaine et rentrer dans leur course au profit qui fascine toutes les nations de la terre.

Souhaitons que nos dirigeants ne soient pas encore entièrement vendus à la cause marchande et ne bradent pas tous nos idéaux si chèrement acquis par nos ancêtres et que même les jeunes de notre pays veulent encore défendre pour ne pas retourner à l'esclavage.

Nous avons été les premiers à promouvoir des valeurs de société plus humaine. Soyons les derniers à tenter de les sauvegarder contre les hordes insatiables des multinationales et de leurs armées d'actionnaires anonymes qui au nom d'une incontournable, moderne et « loyale concurrence » sèment sur toute la terre injustices, guerres, terreurs et misères.

En conclusion notre politique extérieure ne doit pas céder au chantage de la nouvelle économie mondiale qui sous prétexte d'établir un hypocrite équilibre planétaire ne peut en réalité que provoquer un nivellement par le bas sous forme d'un odieux esclavage camoufle avec peine.

Si, inconscients ou non du danger nos gouvernants n'ont ni la volonté ni le courage ni la force de résister, alors le destin de la France s'achèvera dilué à jamais dans les marécages nauséeux où grouillent déjà avec délices toutes les mafias, les affairistes et autres sinistres gangsters milliardaires qui ont de surcroît le culot de nous faire croire qu'ils oeuvrent pour le bien de l'humanité.


A bon entendeur, chaleureux, honnête et respectueux salut !


IXIdées - Septembre 2006

Pour que vive une France généreuse au sein du monde !

jeudi 14 juin 2007

A propos de l'environnement

Dans le monde entier les populations ont tendance à se regrouper dans les villes où il semble qu'il soit plus facile de trouver des conditions de travail et de vie moins pénibles. Dans notre monde moderne où l'on recherche de plus en plus la communication l'isolement des campagnes de plus en plus désertées devient insupportable surtout pour les jeunes qui se sentent frustrés loin des biens de consommation exposés dans les villes même en sachant qu'ils n'auront probablement pas les moyens de se les procurer.

Ainsi le plus souvent en France les campagnes et villages ne sont plus animés que par la présence de quelques gros exploitants agricoles et des personnes âgées, généralement retraitées et des vacanciers ou citadins possédant des résidences secondaires.

Parallèlement à ce phénomène les banlieues des grandes villes sont surpeuplées de millions d'habitants dont beaucoup souffrent du chômage et de la précarité, parfois totalement exclues du courant social et stagnant dans le pire des marasmes sans aucun espoir d'en sortir un jour. Pour les pouvoirs publics il est urgent de réagir vite avant que de nouvelles émeutes beaucoup plus graves n'embrasent ces ghettos.

L'idée serait donc de repeupler sans tarder les régions de France délaissées en finançant l'installation de familles et de jeunes sans emploi dans les sites ruraux qu'il serait intéressant de faire revivre peu à peu.

Les subventions accordées par les régions aidées par l'Etat ne coûteraient pas plus cher que toutes les aides actuellement accordées à ces personnes démunies et malgré elles improductives. Bien entendu leur départ des cités serait totalement volontaire et librement consenti et accompagné le temps nécessaire par les soutiens financiers et les formations indispensables pour l'apprentissages de multiples et nouvelles activités dans le domaine rural, agricoles, commerciales, culturelles, administratives, etc...

Cette suggestion n'est certainement pas nouvelle mais ne paraît pas avoir été explorée et étudiée comme il conviendrait.

mercredi 13 juin 2007

A propos de l'éducation

Depuis un siècle qu'il existe et avec toutes les modifications qui lui ont été apportées le système d'éducation actuellement en place a largement fait ses preuves d'efficacité grâce à la scolarité obligatoire et gratuite qui a fondu dans un même moule les générations passées en
abolissant momentanément les inégalités sociales.

Aussi excellente qu'elle puisse être dans son principe des améliorations peuvent toujours être apportées à la pratique de l'école d'abord dans sa forme par l'expérimentation de différentes méthodes et dans le fond par la perpétuelle confrontation des points de vue surtout dans les
domaines de l'histoire, de la philosophie, de la morale, de la religion, des valeurs individuelles et sociales, de la politique et de l'interprétation du monde en général.

Hormis l'enseignement classique des matières indispensables pour que tout citoyen soit à même de participer efficacement à la vie d'une nation moderne il conviendrait maintenant, compte tenu des connaissances actuelles sur l'influence désastreuse des agissements de
l'espèce humaine qui détruisent notre terre de donner un caractère prioritaire à l'étude des comportements à acquérir dès le plus jeune âge pour tenter d'inverser ce processus catastrophique.

Il faudrait donc dès la maternelle apprendre aux enfants à respecter et protéger non seulement tout ce qui existe mais aussi à épargner et faire durer le plus longtemps possible toute chose
fabriquée par l'homme en sachant qu'elle est forcément issue de la planète et prélevée à son détriment et que chaque fois qu'elle doit être remplacée par suite de perte , de détérioration ou de destruction cela occasionne un dommage supplémentaire à notre terre nourricière puisqu'il faut puiser à nouveau dans ses réserves.

Si tout au long de leur scolarité les élèves ont pris l'habitude et tes réflexes de prendre soin de tous les objets usuels sans jamais gaspiller les biens de consommation dans l'esprit et le souci de préserver leur planète il est probable que dans leur vie active d'adultes il seront moins tentés d'en exploiter inconsidérément les richesses par avidité, cupidité, goût immodéré du profit et du pouvoir comme c'est tristement le cas actuellement de l'Amérique à l'autre bout du monde.

Il est certain que les générations aujourd'hui au pouvoir ne sont absolument pas prêtes à jouer le rôle de tels éducateurs convaincus de la nécessité de limiter la surproduction et la sur-consommation à l'échelle mondiale alors que les objectifs de tous les entrepreneurs dans tous les pays est avant tout de développer à outrance le commerce et l'industrie en créant artificiellement d'innombrables marchés pour subjuguer et contraindre des milliards d'êtres humains hypnotisés à acheter sans discernement des millions de tonnes de choses le plus souvent inutiles. Pire encore puisque la plupart des acheteurs, victimes de la mode et de la publicité doivent le plus souvent s'endetter et s'aliéner à vie en plongeant leur famille
dans la misère.

Les grandes écoles d'Economie Politique ne sont que des institutions où l'on apprend aux étudiants les mécanismes de l'arnaque et du gaspillage effréné. Du plus humble au plus puissant un être humain n'a réellement besoin pour vivre décemment que de 2500 calories par
jour, de vêtements adaptés au climat, d'un logement spacieux confortablement aménagé, d'ustensiles usuels, et d'un environnement salubre avec accès facile aux commerces du village ou de la ville et gratuits aux services publics : écoles, hôpitaux, dispensaires, aires de jeux et de sports, loisirs et spectacles,administrations, lieux de cultes et tout ce qui n'atteint pas le « superflu ».

Il s'agit donc de créer des écoles de savoir vivre sur notre terre en compagnie de milliards de nos semblables soucieux en permanence d'économiser les ressources essentielles de la planète avec l'aide de la science imprégnée de conscience cosmique c'est à dire de la conviction que notre terre est bel et bien notre seul support et jardin à soigner dans l'infini sidéral . Il ne faut pas exclure le fait que dans un avenir lointain l'humanité puisse émigrer vers une autre planète mais en attendant ne nous laissons pas étourdir par ce chant de sirènes aussi savantes que trompeuses. Evertuons nous sans relâche à motiver nos enfants pour qu'ils respectent et préservent le seul endroit où il peut encore faire bon vivre dans l'univers. Tout le reste ne peut être que vile considération mercantile.

Comme certains élus l'ont intelligemment suggéré il serait très éducatif et bénéfique sur le plan civique de remplacer le service militaire aboli par un «SERVICE HUMANITAIRE» obligatoire
destiné à aider les personnes et populations en difficulté au niveau local, régional, national et international en canalisant l'énergie et la générosité débordante des jeunes^ vers toujours plus de solidarité humaine, de tolérance envers les autres avec l'apprentissage de la convivialité malgré les différences dans la mixité des couches sociales, des races, convictions politiques
philosophiques ou religieuses et dans le respect de toute civilisation.

Education contre le racisme

Après les catastrophes naturelles, les maladies et la misère le racisme est bien le plus ancien et inacceptable fléau qu'un homme digne de ce nom à pour mission de combattre par tous les moyens de l'intelligence mise à sa disposition et qui doit sans cesse être affinée et
développée.

Les coups sont violents contre le corps mais la cicatrisation est possible.

Les mots sont violents mais aussi plus lâches contre l'esprit, le cœur et l'âme qui ne cicatrisent jamais.

Un grand champion qui gagne les plus grandes épreuves du monde grâce à ses coups de tête à le réflexe naturel de répondre par un inoffensif coup de «boule» à la violence et la cruauté impardonnable de propos racistes commis contre lui lors de la finale de la coupe du monde de football et à le courage et le mérite de révéler ce crime aux milliards de téléspectateurs qui sans cela n'auraient jamais été avertis des provocations verbales et insultes infamantes, lâches et préméditées de l'adversaire qui faute de témoins restera certainement impuni et continuera ses
ravages sans aucune honte.

Gloire et honneur au vrai Homme Zinédine Zidane qui au risque d'encourir l'opprobre des commentateurs et de casser à la face du monde sa belle image d'honnête homme a d'un dernier et magistral coup de tête contré et tenté de briser le cœur de pierre d'un colporteur de haine et de racisme aussi lâche que sournois qui tapis derrière la bassesse de ses mots et certain de l'impunité a piégé à l'insu des spectateurs le plus valeureux des Français, champion des plus humbles qui restera toujours un exemple de persévérance, de courage, de tolérance et d'honnêteté pour toute une jeunesse en quête d'idéal.

mardi 12 juin 2007

A propos de la protection sociale - Solution proposée

Depuis des années on entend parler du trou de la « Sécurité Sociale » et tous les gouvernements se succèdent sans trouver de solution pour le reboucher. Solution proposée:

Patronat et salariés :

Dans les cotisations versées à la sécurité sociale il y a la part patronale et la part salariale. Ces sommes confondues servent généralement à assurer tous les travailleurs déclarés et permettent de rembourser la totalité ou une partie des frais en cas d'accident ou de maladie.

Ce système dont nous bénéficions tous est certainement le plus équitable dans le cadre d'une démocratie digne de ce nom et il serait inconséquent de le contester mais tout est perfectible et profitons de cette liberté qui nous est donnée de pouvoir imaginer même l'impensable. En l'occurrence il s'agit de combler le gouffre creusé par le légitime souci de santé des français.

La solidarité nationale veut que malade ou non chacun paye pour soi ou pour les autres si bien que l'assuré estime qu'il est de son droit de récupérer un peu de son argent aussi souvent que sa santé est menacée même s'il ne fait pas trop d'efforts pour la conserver et contribue parfois à la détériorer sciemment par négligence ou incapacité à contrôler des comportements à risques.

Il serait donc judicieux de trouver le moyen de responsabiliser les assurés et de les inciter à ménager leur santé avec en plus un souci d'économie.

La meilleure façon est certainement de les intéresser financièrement ce qui est envisageable en leur donnant la possibilité de capitaliser leur cotisation de salarié déposée chaque mois sur un compte spécifique santé utilisable uniquement en cas de maladies bénignes ne nécessitant pas d'onéreuses prises en charge et répertoriées de la même manière que le sont les médicaments remboursables ou non.

Les cotisations patronales réunies en fonds communs serviraient à payer toutes les autres pathologies plus lourdes contre lesquelles les malades ne pourraient absolument pas lutter par de petites médications, hygiène de vie ou autres remèdes naturels.

Ainsi pour quantité de petits maux et malaises le patient éviterait de puiser sur son compte santé et tenterait d'en venir à bout sans se précipiter comme actuellement chez le médecin et le pharmacien en pensant que de toutes façons il subira les retenues sur salaire.

Le compte individuel santé serait la plus forte motivation pour réduire les dépenses si l'on calcule qu'après une quarantaine d'années de capitalisation plus les intérêts le bénéficiaire disposerait d'une importante somme d'argent en arrivant à l'âge de la retraite.

On réalise les avantages de ce système qui en invitant chacun à faire de fructueuses économies en génère d'autant plus sur le compte de la sécurité sociale qui n'ayant plus à rembourser d'innombrables consultations et traitements souvent mutiles pourra grâce a cela et aux
cotisations patronales dispenser également les meilleurs soins aux patients souffrant de maladies plus graves.

Ce système continuerait à s'appliquer aussi pour toute personne en période de chômage indemnisé.

N.B. Contrairement à ce qui existe actuellement les frais d'opticien, lunettes sans montures de luxe et tous les soins dentaires, des caries à la réfection totale des dents selon les meilleures techniques en cours seraient totalement pris en charge sur les fonds de cotisations patronales et de solidarité pour les patients dépendant de la C.M.U. ou Aide Médicale d'Etat.

Personnes sans emploi :

Tel qu'ils existent actuellement un fonds de solidarité national de type C.M.U. et l'Aide Médicale d'Etat demeureraient en place étant entendu que la précarité n'étant pas une fin en soi les pouvoirspublics devraient s'employer au maximum à l'éradiquer.

ALLOCATIONS FAMLIALES ET AIDES SOCIALES

L'Allocation Jeune Enfant qui est actuellement attribuée jusqu'à l'âge de trois ans ne doit pas être interrompue pendant la scolarité et encore moins l'Allocation Parent Isolé qui cesse en même temps selon la législation en vigueur à moins que le dit parent ne fasse d'autres enfants ce qui n'est pas évident lorsque l'on est parent isolé.

Exemple malheureusement authentique de l'absurdité de la législation actuelle :
Une jeune femme étrangère est enceinte d'un père français dès son arrivée en France et se retrouve seule à la naissance de l'enfant. Elle touche heureusement l'A.J.E. et l'A.P.I. qui lui permettent de survivre pendant trois ans. Après elle n'a plus droit à rien et si elle n'a pas trouvé de travail elle ne peut même pas toucher le R.M.I. puisque avec la nouvelle loi Sarkozy de 2003 il ne faut plus 3 mais 5 années de présence sur le territoire pour en bénéficier.

Sans travail elle se retrouve privée de toutes ressources pendant 2 ans, exclue et à la rue sans pouvoir prétendre à quelques stages pour lesquels il faut être « érémiste » et avoir moins de 26 ans.

Cela s'appelle «NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DANGER ».

Il apparaît aussi tout à fait anormal que des familles à gros revenus touchent autant d'allocations familiales que les plus démunies. Un ajustement de ces aides en fonction des ressources s'avère
indispensable et en tous cas plus équitable. Cela permettrait d'améliorer considérablement les conditions de vie des familles en difficulté.

A propos du chomage - Solutions d'urgence

Au niveau patronal des entreprises :

Encourager les chefs d'entreprises à ne pas délocaliser en les soutenant par des mesures fiscales appropriées et des aides véritables à l'embauche.

Les inciter par exemple à recruter les personnes allocataires du «Revenu Minimum d'Insertion» ou chômeurs indemnisés en n'ayant à payer qu'un complément de salaire correspondant à leur
qualification ce qui ne reviendrait pas plus cher au contribuable et aurait l'avantage de maintenir un maximum de gens en activité dans leur spécialité en leur donnant plus de chances d'accéder à un contrat de travail normal à durée indéterminée. En cas d'embauché définitive l'employeur serait exonéré de charges sociales d'autant plus longtemps que les situations seraient rapidement stabilisées.

Les entreprises n'ayant aucun poste à pourvoir auraient la possibilité d'employer les postulants très expérimentés dans les métiers concernant son activité pour former ou recycler des personnes en quête d'apprentissage. Ces formateurs ne seraient plus considérés comme des chômeurs et toucheraient de l'Etat une rémunération correspondant à leur qualification certainement plus utile à tout le monde que l'indemnité de chômage.

Au niveau individuel :

De nombreux chômeurs souhaiteraient créer leur propre entreprise mais à défaut de moyens, de connaissances et de conseils ce rêve leur semble totalement inaccessible et toutes les difficultés administratives qu'il faut affronter achèvent généralement de les décourager.

Il est vrai que des aides financières sont accordées lorsque les projets soumis à examen reçoivent un avis favorable mais les dépenses de mise en route et d'installation sont telles avant les premières rentrées d'argent qu'elles sont généralement tout à fait insuffisantes.

Il serait donc indispensable de prévoir dans la plupart des cas un suivi et une assistance technique aussi longtemps que la rentabilité de l'affaire n'est pas assurée.

Il n'est pas normal que les banques ne prêtent qu'aux riches et leur vraie vocation devrait être de consacrer un pourcentage de leurs bénéfices à la création de ces petites entreprises sans autre garantie que l'appréciation de leurs chances de réussite ainsi que le courage, les
capacités et la volonté de leurs créateurs. Les remboursements avec intérêts prévus dès la rentabilité de ces P.M.E. et d'éventuels contrats d'assurances devraient par ailleurs réduire les risques encourus et réchauffer un peu le cœur de ces banquiers trop frileux.

Il convient enfin de simplifier au maximum les formalités administratives.

Suppression du travail « au noir »

Pour les « smicards » , « érèmistes » et quantité de pauvres gens sans ressources la seule façon de survivre est souvent la contrainte de faire des petits «boulots au noir» puisque les salaires sont insuffisants pour assumer le coût de la vie et les offres d'emploi rarissimes. Bien entendu l'Etat ne perçoit rien sur ces revenus. Les « chèques emploi -services » sont une réelle amélioration dans ce domaine mais on peut imaginer mieux. En effet de nombreux « s.d.f. » n'ont pas de comptes en banque et préfèrent évidemment être payés en « liquide ».

Il conviendrait donc d'aménager le système suivant :
  • Mettre à la disposition de tout le monde un carnet de factures où seraient inscrits tous les prélèvements obligatoires : Sécurité sociale, retraite, impôts et autres taxes.
  • Tout employeur occasionnel conservera ces factures qui lui auront été remises car il pourra bénéficier d'une réduction d'impôt au pro rata de tous les services qu'il aura payés.
  • Le prestataire de service muni du double de la facture pourra sans attendre aller dans une des officines des impôts prévues à cet effet afin de la présenter et s'acquitter aussitôt de tous les prélèvements qui seront calculés par les agents du fisc préposés à cela
Avantages de la formule : d'abord sa grande simplicité. L'employeur légal bénéficie d'avantages fiscaux. L'employé travaille aussi légalement en cotisant pour sa retraite, ses assurance et impôts, sommes retenues dès la présentation de ses factures et aussi rapidement qu'il le souhaite pour éviter tout souci d'oubli ou de perte de documents, ce qui peut arriver au cours d'une année en situation de précarité. Quant à l'Etat il perçoit ainsi toutes les sommes qui lui sont dues et seraient perdues avec le « travail au noir ».

Des établissements tels que la poste ou les banques pourraient être habilités à percevoir les sommes à prélever sur ces factures dont bien sur elles transmettraient les copies aux organismes intéressés.

Personnes au foyer :

Nombreux sont les parents ou tuteurs qui aimeraient consacrer tout ou une grande partie de leur temps à s'occuper de l'éducation des enfants et entretien de l'habitation, ce qui est un véritable emploi absolument primordial et indispensable à une société qui veut assurer son
équilibre et sa sécurité.

Il apparaît donc essentiel de rémunérer au moins avec le S.M.I.C. toute personne, homme ou femme, père, mère ou autre responsable légal qui choisirait ainsi de s'employer au foyer pour élever les enfants dans les meilleures conditions.

Tant de parents qui travaillent sont confrontés au problème si souvent insoluble de la garde des enfants ou de leur conduite à l'école qu'il devient vraiment urgent d'en imaginer la solution.

On pense communément qu'il serait rétrograde de ramener la femme au foyer et que ce serait une atteinte à sa liberté de vie obtenue après tant d'abus et de luttes. Insistons alors sur le fait qu'il ne s'agirait que d'un choix et en aucun cas de la moindre contrainte. Et il est bon de noter que celles ou ceux qui s'opposeraient à cette solution ne sont généralement pas les plus défavorisés au sein de la société et jouissent hors de chez eux de métiers valorisants qui leur donnent une meilleure qualité de vie et souvent de très bons salaires. Toute autre apparaît la condition de ces travailleuses et travailleurs qui pour un misérable « smic » se lèvent à 4 ou 5 heures du matin, font parfois des kilomètres à pied dans le froid l'hiver jusqu'à la gare, prennent le tram à 6 heures, le métro ou le bus à 7 heures pour commencer une journée de travail à 8 heures avec encore 2 heures de trajet en fin d'après midi, récupération des enfants à l'école, travaux ménagers habituels et cela en mouvement perpétuel et uniforme. Quel nom doit-on donner à ce genre d'existence ? Liberté ou esclavage sous sa forme la plus insidieuse et terrible puisque l'on est en plus menacé de perdre à tout moment ce triste moyen de survie. L'esclave
appartenant à un bon ou mauvais maître était au moins protégé au même titre que biens et bétail.

Soumises à de telles conditions de travail il est probable que nombre de ces personnes préféreraient toucher le même salaire au domicile en évitant trop de fatigues inutiles, de temps et d'argent perdus en transports.

Quant aux parents à la recherche d'un emploi la solution est évidente au moins pour l'un des deux.. Plus de problèmes de gardes d'enfants.

Suivi naturel des études , devoirs et leçons, et finalement beaucoup moins de délinquance à l'adolescence surtout dans les quartiers défavorisés.

Bien entendu cela ne changerait rien au régime en place d'allocations familiales. Des centaines de milliers d'emplois seraient libérés surtout dans le secteur privé et autant de célibataires ou
personnes n'ayant plus d'enfants à charge pourraient en bénéficier.

Etrangers

Le sort des étrangers en situation irrégulière doit être considéré avec la plus grande humanité en sachant que les renvoyer sans précautions dans leur pays est le plus souvent une véritable
condamnation à mort pour de pauvres gens dont le seul crime est de vouloir sortir leur famille de la plus mortelle des misères. Au moment ou nous apprenons à grand renfort de « médias » que près de huit cents milliardaires se partagent quelques huit mille milliards de dollars soit plusieurs fois le budget de la France des milliards d'êtres humains, leurs semblables, essayent de faire vivre leur famille avec moins de deux dollars par jour quand ils ont la chance d'avoir un peu de travail.

Un pays qui se veut l'apôtre universel des droits de l'homme oserait il se trahir en se rendant complice du véritable humanicide mondial ignoblement organisé ou consenti par la plupart des
gouvernements maffieux de la planète, gavés de congrès en congrès, G8 ou autres, à coups de millions de dollars et qui nous mentent effrontément et croient pouvoir se dédouaner en prêchant des croisades contre la pauvreté.

Si notre pays à encore l'ambition de rayonner dans ce monde libéral d'une jungle plus cruelle qu'on ne le verra jamais dans le règne animal il ne doit pas céder au pire des égoïsmes minables
de nos bourgeois nantis, ankylosés et grelottants de trouille devant le soi-disant péril de quelques misérables étrangers inoffensifs alors que des multinationales à la botte d'actionnaires anonymes et gloutons sont les véritables loups qui ne laisserons pas un lambeau de peau sur les os de ce troupeau de moutons lâches, viles et apeurés.

Ces considérations pour imaginer un mondialisme qui, sans doute inéluctable pourrait cependant montrer un visage plus humain s'il était globalement décidé par les plus hautes instances
internationales d'octroyer à tout humain sur la terre le droit à une vie décente c'est à dire les moyens élémentaires pour loger, nourrir, soigner, habiller et éduquer toute famille aussi nombreuse soit elle. Ce qui revient à créer un véritable « smic » ou « érémi » mondial. Et lorsque le dernier des hommes aura de quoi vivre dignement avec les siens qu'importe qu'il y ait des multitudes de milliardaires. Souhaitons plutôt que tout le monde le devienne.

En conclusion que la France décide déjà d'accorder à ses étrangers soit du travail sur notre sol soit l'équivalent mensuel d'un « R.M.I. » qui leur serait payé chez eux dans leur ville ou village jusqu'à ce qu'ils puissent créer les entreprises locales qui leur permettront enfin de retrouver la liberté et la dignité au milieu des leurs. Des coopérants comme il en existe déjà dans de nombreux pays les aideraient à réaliser et rentabiliser leurs projets afin qu'ils puissent le plus rapidement possible s'affranchir des allocations venues de France dont bien entendu la tutelle ne pourrait être que limitée dans le temps. On comprend vite que ces mesures auraient pour effet
bénéfique de fixer un maximum de populations dans leur pays d'origine, de développer le commerce et tous les échanges normaux entre nations. Et en fin de compte cela représenterait une réelle économie pour la France et un modèle de comportement pour l'Europe et les grandes puissances de ce bas monde.

Personnes âgées, retraitées :

Imposer systématiquement la retraite à tout le monde ne peut se justifier dans une vraie démocratie. Chacun doit être libre de cesser ou continuer son activité après les quarante années de travail prévues. Certains métiers sont tellement éprouvants ou dangereux qu'il est très
préjudiciable de les poursuivre au delà de limites raisonnables pour le mental ou le physique.

Mais il en est beaucoup que l'on peut exercer pratiquement toute la vie et qui sont même une garantie de longévité pour les personnes qui n'ont aucun désir de s'arrêter lorsque elles ont la chance d'être passionnées par ce qu'elles font. Leur assiduité et expérience sont très précieuses pour les entreprises d'autant plus qu'elles peuvent assurer la meilleure des formations aux jeunes apprentis. Bien sur il n'est pas question de les obliger à continuer de travailler mais de leur laisser la liberté de partir à la retraite quand elles le désirent ce qui permettrait de la donner plus tôt aux travailleurs qui en ont réellement besoin et d'augmenter leurs pensions grâce à l'accroissement des cotisations dans le temps.

lundi 11 juin 2007

A propos du chomage

Il n'est pas nécessaire d'être un grand économiste ou technocrate pour constater que dans le courant à la mode du libéralisme et de la mondialisation on déplore beaucoup plus de gaspillage que d'économie surtout en ce qui concerne la gestion de plus en plus anarchique de la planète et que la France est sans doute un des pays qui en souffre le plus du fait de sa tradition séculaire de
protection sociale dont notre ministre de l'intérieur qui se prétend français d'esprit et de cœur a néanmoins affirmé vouloir se désolidariser complètement lors d'un discours prononcé en Allemagne au début de l'année 2006 devant une assemblée européenne sans qu'aucun parti ou « média » ne s'en soit d'ailleurs quelque peu offusqué.

Automatisation et délocalisation sont sans nul doute les deux premières causes du chômage et certainement les principales sources de profit du grand patronat français qui n'a d'autre souci que de satisfaire des actionnaires totalement étrangers aux angoisses des salariés et souffrances de toutes celles et ceux qui se retrouvent sans emploi.

Aucun pays d'Europe n'est aussi privilégie que la France non seulement grâce à son climat qui lui permet une grande diversité de cultures sur tout le territoire mais aussi grâce à sa géographie avec d'immenses côtes ouvertes sur un océan et deux mers. La bonne exploitation de telles richesses devrait assurer à tous ses habitants de l'emploi constant et un niveau de vie hors du commun sur terre. Mais l'Europe et surtout l'organisation mondiale du commerce provoquent inévitablement un nivellement par le bas avec une grande pénurie de travail, précarité et baisse du pouvoir d'achat que tout le monde peut constater. Et il est actuellement difficile d'imaginer que l'on puisse arrêter ou même freiner ce processus.

Nos gouvernants actuels ou futurs sont bien incapables d'imaginer quelque solution à ce problème dans le contexte actuel. Et que peuvent faire des C.N.E. C.P.E. et autres prétendues innovations quand les chefs d'entreprise n'ont aucun emploi à proposer.

Le cercle vicieux est enclenché quand le pouvoir d'achat de plus en plus faible des consommateurs les contraint à se procurer les produits à bon marché fabriqués à l'étranger, ce qui encourage les industriels à s'implanter là où la main d'œuvre est la moins chère et accroît
d'autant le chômage en France en diminuant encore la consommation et ainsi de suite. Telle est l'incontournable loi du marché incontrôlé et l'on voudrait bien savoir comment stopper cette spirale involutive menaçant d'abaisser le niveau de vie en France jusqu'au seuil de la pauvreté déplorée dans les pays du tiers monde qui vont sans doute émerger pendant que nous sombrerons inéluctablement. Par contre le fossé continuera de s'élargir entre les pauvres et
les riches sur toute la surface de la terre.

Avec un souci d'objectivité comparative rappelons que dans les années 50-60 peu après la guerre le « S.M.I.G. » était d'environ 30.000 anciens francs et indexé régulièrement sur le prix minimum de 384 articles de base indispensables à la vie courante d'une famille en sachant
qu'à cette époque très peu de femmes travaillaient hors de chez elles. Ce salaire était principalement payé aux ouvriers agricoles, nationaux ou immigrés, le plus souvent logés et nourris par les employeurs ruraux. En zone urbaine les salaires à l'embauche équivalaient le plus souvent à deux fois le « smig » soit 60.000 francs et la moyenne générale était de 100.000 francs ou trois fois le « smig », de telle sorte qu'un seul salaire suffisait à faire vivre toute une famille.

Ce qui revient à dire qu'à l'heure actuelle ou le « S.M.I.C. » est d'environ 1000 euros les plus bas salaires devraient être de 2000 euros à l'embauche et en moyenne de 3000 euros pour retrouver le pouvoir d'achat d'il y a cinquante ans.

Il est désolant qu'aucun responsable politique et syndicat n'ait jamais évoqué et rappelé cette vérité et déploré une telle dégradation de la qualité de vie des plus démunis.

Soulignons encore que le patronat a réussi en quelques années à faire travailler deux personnes pour le prix d'une.