lundi 5 mai 2008

Cauchemar, songe et mensonge écologique

Le grand concert écologique est mondial, orchestré par les ténors scientifiques et politiques et repris en ritournelles et refrains par tous les médias de la planète, applaudi par tous les intellectuels manipulateurs de la pensée unique et grands pasteurs et bergers du troupeau humain, moutons de Panurge bêlants à l'unisson en route vers les vallées et torrents de larmes d'une planète terre soi disant menacée de mort et d'anéantissement, preuve ultime de l'incommensurable prétention et vanité de l'homme convaincu qu'il a le pouvoir de tuer son créateur.
Inconscience, stupidité, irréalisme ou flagrant mensonge car tout être un peu lucide sait bien que l'on ne peut détruire la terre qui survivra évidemment à l'humanité devenue insupportable et dont elle sera bien heureuse d'être enfin débarrassée, sachant qu'elle souffrira certainement beaucoup moins des quelques scorpions, blattes et autres insectes, virus et microbes qui auront survécu aux délires humanicides.
Aussi au lieu d'annoncer la destruction de la planète qui n'est plus pour les humains qu'une vulgaire marchandise de plus à vendre les populations se sentiraient davantage menacées si l'on démontrait de manière incontestable et convaincante que ce n'est pas la terre qui est en danger mais leur propre existence et cela à très brève échéance.
Quel astrophysicien un tant soit peu sensé oserait à l'heure actuelle prétendre qu'il existe à portée de véhicule contemporain une autre planète pouvant accueillir quelques rescapés terriens dans des conditions de vie supportables ?
Notre incomparable terre bleue est belle et bien dans l'espace sidéral la seule étagère capable de supporter encore ces milliards d'êtres humains toujours inconscients du danger imminent et effroyable qui les menace provoqué par leur hystérie du profit et folie suicidaire.
L'énormité du mensonge des technocrates, scientifiques, politiques, gouvernants, économistes, affairistes, industriels et même penseurs et philosophes n'a d'égal que leur irresponsabilité à vouloir rassurer les populations dans un contexte mondial d'excroissance démographique et consumériste en sachant pertinemment qu'il n'existe aucune volonté réelle et pas plus de moyens d'enrayer la ruée humaine vers son avenir catastrophique
Et d'un point de vue écologique on ne peut proférer pire slogan que celui de notre Président qui prétend relancer l'économie et le pouvoir d'achat avec "travailler plus pour gagner plus" c'est à dire consommer plus, polluer plus, détruire plus, asservir plus en creusant de plus en plus le fossé entre les nantis de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus misérables avec de plus en plus d'inégalité, d'injustice, d'iniquité, et par conséquent plus de révolte, de terreur, de guerres et autres tueries totalement incontrôlables.
Il est sans doute déjà trop tard pour renverser la vapeur de la marmite du diable prête à exploser et il n'est pas concevable que ce satan américain, européen, asiatique ou même indien nous aide à éteindre les feux sous son chaudron avant son big bang final qu'il mijote depuis le début des temps en espérant anéantir l'oeuvre du Créateur de l'Univers.
On a ouvert le ventre de la terre, on lui a sorti les tripes, métaux, charbon, pétrole, gaz etc. depuis près de deux siècles et l'on voudrait que rien ne pue alentour. Même l'espace est désormais encombré de nos ordures et l'on nous hypnotise avec des perspectives de développement durable en feignant d'ignorer que la terre ne change ni de volume ni d'orbite et que notre insatiable convoitise orchestrée par les sommités du banquet G.8, du F.M.I affameur, de la sale timbanque mondiale prendra naturellement fin avec l'extinction de l'énergie fossile et facilement exploitable et négociable.
Alors pour faire tourner les moteurs de l'homme moderne prédateur qui ne peut s'empêcher de circuler tout autour de la planète même s'il n'y a plus grand chose à y voir on est prêt à la recouvrir artificiellement de végétaux y compris O.G.M. en affamant les innocents aussi pauvres que piétons qui devront marcher de plus en plus loin pour espérer trouver quelque nourriture.
Au moins ceux la qui n'ont jamais rien eu ne connaîtront pas le malheur et le désespoir d'avoir tout perdu.
D'ores et déjà le prix du baril de pétrole brut répercuté à la pompe avec toutes les taxes habituelles met les carburants hors de portée des usagers à faibles revenus obligés de se déplacer en voiture pour aller travailler. Pour les plus aisés c'est certainement désagréable mais pas dramatique et tous nos gouvernants responsables sont de ceux la avec des lamentations démagogiques qui ne troublent pas leur sommeil de bébés gâtés et gavés et qui n'ont pour objectif que de persuader ceux qui souffrent réellement qu'une solution sera trouvée par nos bons génies de l'économie et de la politique. En attendant tous ceux dont le métier dépend du prix de l'essence ou du gaz oil seront bientôt paralysés puisqu'ils ne peuvent évidemment pas le faire payer à des consommateurs dont le pouvoir d'achat diminue de jour en jour.
Et comment peut on dans de telles conditions exiger que des gens acceptent un emploi à deux heures de route de chez eux sous peine d'être radiés des ASSEDIC à moins de les sacrifier délibérément pour diminuer coûte que coûte le nombre des chômeurs et valider ainsi le programme électoral auprès de l'opinion publique.
Moins de consommation pétrolière est sans doute écologique mais certainement pas équitable puisque seuls les riches pourront continuer à le gaspiller sur terre sur l'eau et en l'air sans retenue et mieux respirer en faisant expirer des professions et familles entières.
Dans cette humanité sans humanité et si l'on exclut le pouvoir d'achat source de confort et de bien-être physique et le sommeil où l'un fait des cauchemars de misère et l'autre des rêves de richesse qu'est ce qui peut bien différencier un homme riche d'un homme pauvre ?
Du crâne aux orteils absolument rien, ni l'âge ni la taille ni le sexe ni l'origine ni la couleur ni les convictions ni le pays ni le métier ni la santé ni la naissance ni la mort ni les os. Tout cela, en bien ou en mal est équitablement réparti par la nature et le hasard chez tous les êtres humains, ces cerveaux à pattes bourrés des mêmes viscères avec le même tube digestif qui assure également la vie du riche et du pauvre si on l'alimente avec de la nourriture assimilable et adaptée aux habitudes régionales et traditionnelles.
Avec plus ou moins 2000 calories quotidiennes selon l'énergie dépensée et la latitude, on peut dire que la survie de tout être humain riche ou pauvre est assurée. Plus, c'est l'obésité, moins c'est le rachitisme. Cette fatalité fonctionnelle et naturelle est incontournable.
Ajoutons à cela des vêtements, des habitations qui protègent du froid et de la chaleur et de toute agression et tous les objets et ustensiles nécessaires à l'existence sédentaire ou nomade et le droit fondamental à la vie, à la liberté, à la dignité, à tous les soins et à l'éducation jusqu'au plus haut niveau et la différence entre riche et pauvre ne sera toujours pas perceptible.
Si sans aucune discrimination on décide de pourvoir 9 ou 10 milliards de terriens de ces biens élémentaires avec le souci permanent d'une véritable économie des ressources terrestres on peut espérer préserver l'espèce humaine enfin délivrée de l'idée fixe et plusieurs fois millénaire du profit et du bénéfice inéluctablement réalisés sur le dos des plus vulnérables.
Cette économie mondiale de répartition et de distribution des seuls produits de l'oeuvre humaine garantissant une vie décente à chaque terrien sera l'unique démarche totalement écologique équitable et salvatrice dans le très proche avenir.
Notre mode de vie soi disant moderne bien que cramponné au passé naufragé qui sombre sur le vieux radeau rafistolé d'une civilisation occidentale persuadée d'entrainer à juste raison et au prix d'efforts dantesques le reste du monde vers l'eldorado du progrès en accord avec l'évolution darwinienne est en réalité totalement désuet, obsolète, ringard et inadapté aux désastres contemporains qu'il à provoqué par trop de science sans conscience.
Le mal est fait et si l'homme actuel en prend conscience la révolution comportementale, morale et spirituelle qu'il devra entreprendre est telle que son mental révulsé ne pourra probablement pas supporter pareil choc plus imprévisible et incontrôlable que la plus explosive des secousses sismiques.
En effet pour sauver sa peau il devra en très peu de temps abandonner toutes ses prérogatives immémoriales de maître du monde minéral, végétal et animal, de suprématie sur terre, de point culminent de l'évolution et de la création, de vecteur d'intelligence à travers l'univers et limiter sa curiosité maladive à la seule exploration de son essence et de sa véritable nature et raison d'être dans le cosmos. Finis les appétits de pouvoir par la fortune, les guerres et réduction des plus faibles à l'esclavage.
Face à la perspective d'un monde sans monnaie, sans spéculation, sans capital, sans économie de marché libéral ou non et sans autre mobile et motivation d'action que l'appât du gain et profit l'homme moderne préfèrera toujours et sans hésiter la bourse à la vie.
Il signe ainsi son arrêt de mort à moins qu'une étincelle de générosité c'est à dire de véritable intelligence ne jaillisse in extrémis de l'abîme de son esprit obscurci et entartré et de la suie noire de son coeur comme l'on voit la vérité sortir du puits.
Souhaitons ainsi que l'humanité rate son suicide.



jeudi 1 mai 2008

Les routes de l'angoisse en France

A la queue leu leu s'étirent les automobilistes de 50 à 130 kilomètres heure qui se gardent bien de regarder la route à suivre quand leur regard doit sans cesse surveiller simultanément le compteur de vitesse et les bas côtés truffés de pièges la limitant, affichés pour mettre en confiance le conducteur et mieux tromper sa vigilance avec les radars mobiles le plus souvent dissimulés aux endroits stratégiques où policiers et gendarmes savent par expérience qu'ils ont toutes les chances de relever des excès de vitesse d'au moins dix kilomètres heure : sorties d'autoroutes, virages à vitesse réduite, entrées de villages ou sorties lorsqu'elles se situent loin de l'agglomération sans panneau de rappel, longues descentes où le chauffeur perçoit mal une légère accélération de son véhicule, etc...
Le stress est encore augmenté du fait que les panneaux indiquant la vitesse placés généralement sur le coté droit des routes ne sont pas toujours très visibles, que les rappels sont souvent très éloignés ou absents et que les cohortes de poids lourds qu'il est autorisé de doubler sur voie double à sens unique peuvent cacher la présence d'un panneau lorsque l'automobiliste qui les dépasse normalement roule à leur hauteur et ne peut donc apercevoir le bas coté à droite.
La constitution française affirme avec autorité que tous les citoyens sont égaux en droits et devant la loi. Excepté les automobilistes est on en droit de penser.
En effet il y a ceux qui roulent très peu et tous ceux qui presque toujours pour des raisons professionnelles doivent parcourir des milliers de kilomètres par mois et sont donc infiniment plus exposés à tous les contrôles et fautes légères de conduite que dans le temps personne ne peut véritablement éviter. Et que celui qui n'a jamais péché leur jette la première pierre.

Et c'est alors que commence le régime tyrannique et de terreur du permis à point

Tout le monde peut comprendre que l'automobiliste qui parcourt quelques 30 ou 40000 kilomètres par an en France va finir cardiaque si du matin au soir ou du soir au matin il doit rouler avec l'angoisse au coeur de ne pas commettre quatre fois durant 365 jours la petite faute d'inattention qui lui fera dépasser de 5 à 10 kilomètres heure la vitesse autorisée en présence d'un radar et lui retirera ainsi quatre points de son permis.
Avec la meilleure volonté du monde en trois ans il aura donc perdu 12 points, son permis, son travail, sera dans la misère absolue, peut être contraint de rouler sans permis, deviendra donc délinquant, aura de graves problèmes familiaux, perdra logement femme et enfants, sombrera dans le désespoir et ses conséquences inéluctables telles que l'alcool, la drogue, la maladie si ce n'est pour finir le suicide et la mort.
Le législateur technocrate qui ne roule que pour aller en vacances ou au bureau et peut d'ailleurs s'y rendre à vélo ou par les transports en commun n'a pu ou n'a pas voulu imaginer les drames qu'il allait provoquer en inventant le système du permis à points pouvant pénaliser aussi férocement de braves conducteurs totalement inoffensifs et que l'on ne peut raisonnablement taxer de dangers publics lorsqu'ils dépassent de moins de 10 kilomètres heure la vitesse autorisée.
Quel citoyen sensé oserait affirmer le contraire et ne pas considérer qu'il y a là abus de pouvoir et sanction hors de proportion avec l'infraction commise.
La seule amende prévue par la loi déjà très forte pour la majorité des conducteurs en milieu rural condamnés à utiliser la voiture pour aller au travail avec de petits salaires suffit largement à inciter à la prudence.
Souhaitons que les automobilistes victimes de ce terrorisme d'Etat sur nos routes de France fassent entendre voix et avertisseurs pour alerter nos gouvernants d'un tel dérapage du pouvoir qui va détruire des milliers d'emplois, de vies et est beaucoup plus dangereux que de petits excès de vitesse.
Rappelons nos élites responsables à plus de raison, d'intelligence et de justice pour ne pas mourir dans l'angoisse des radars, des robots et de la bêtise inhumaine.