Ames des villes, âmes des banlieues, partout où il y a âmes qui vivent on en trouvera des blanches et des noires dans les peaux noires ou dans les peaux blanches et l'âme blanche verra de l'innocence sous toutes les peaux là ou la noire ne verra que perversion et malignité. Eternel problème du Bien et du Mal. Mais nous savons tout de même par expérience scientifique ou non que sans manipulation génétique détournant les archétypes naturels les lions n'engendrent jamais d'antilopes et que celles la ne procrèent pas de carnivores. Banlieues blanches, banlieues rouges, banlieues noires ce n'est pas aussi simple que la nature animale car l'être humain est omnivore et encore plus hommenivore et bien malin ou menteur celui qui osera dire qui est parent du bon et qui l'est du méchant. Il est sans doute moins dangereux de se promener la nuit à Neuilly / Sarkozy où les requins ne font pas surface qu'à Clichy / Bois où les loups sortent du bois mais le Mal tapis ou visible y est également prédateur avec cependant cette grande différence que du bon côté personne ne le dénoncera et n'osera le combattre alors que de l'autre côté où il est facilement repérable et identifiable il y aura des battues spectaculaires qui donneront bonne conscience à tout le monde et le meilleur des alibis aux requins fauteurs de malheur trop heureux et empréssés de détourner toute l'attention publique sur les fauteurs de troubles
Ne serait il pas intérèssant et équitable de chercher à savoir où résident le plus de dealers ou victimes de la drogue en général, dans les quartiers les plus riches ou dans les plus pauvres et lesquels de ceux la ont les meilleures raisons ou excuses de sombrer dans de tels abîmes. Du côté où la violence n'apparait pas il y a tous les soutiens de l'argent de la famille, des soins, cures et autres et l'espoir réel de s'en sortir par les études, diplômes et carrières assurées avec ou sans piston pour le fiston et chacun de se demander ce qui peut pousser des jeunes aussi gâtés dès la naissance à se laisser aller à des comportements de désespérés. Par contre il n'est pas nécéssaire d'être fin psychanaliste pour admettre que dans les milieux où sévissent depuis des décennies le chômage, l'absence de parents épuisés du soir au petits matins par des boulots de misère, la prolifération d'enfants échappant à tout contrôle, même celui de l'école, confrontés en permanence à la violence de la vie et très vite lucides et désespérés face à avenir voisin de zero, la tentation est grande de fuir ce triste monde vers quelques rèves apaisants et de devenir dealer pour échapper encore et encore à la sinistre réalité.
Il est évident que le térrain est bien défriché pour tous les planteurs et marchands d'illusions et de drogues en tout genre et le cercle vicieux vendeur acheteur qui devient à son tour vendeur pour être acheteur est enclanché. Héroïque celui qui ne tombe pas dans ce cycle infernal.
Et voici donc qu'apparait ce 5 ou 10% de racaille et voyoucratie de banlieue bien décidé à ne pas perdre son paradis artificiel et qui s'en fout pas mal des écoles , lieux publics, bagnoles et de tout ce qui ne les concerne pas.
Et il faut des centaines de forces de l'ordre pour éteindre les feux qu'ils allument dont on voyait pourtant la fumée de très loin et depuis longtemps.
Face à cela le Chef de l'Etat nous dit qu'il est vain et superflu de s'attarder à rechercher quelque problème de société là où selon lui il n'y a qu'un mal génétique à éradiquer. Ne tolérons pas les poux chez le coiffeur et n'acceptons pas qu'un être humain devienne parasite de la société avec quelque raison alors que la majorité de ses contemporains pourtant logée à même enseigne vit sans déranger les privilégiés alentours, pense t'il ?
Force est alors de constater qu'il y aura toujours des hommes qui ne peuvent vivre résignés, sortent du troupeau pour le meilleur ou pour le pire et sont à l'origine des mutations et de la transformation de la société et du monde.
Peut être que grâce à la racaille qui dérange qui bouge et qui brûle nos gouvernants auront l'intelligence de chercher des solutions ailleurs que dans la répression qui attisera toujours tous les feux du monde.
Ne serait il pas intérèssant et équitable de chercher à savoir où résident le plus de dealers ou victimes de la drogue en général, dans les quartiers les plus riches ou dans les plus pauvres et lesquels de ceux la ont les meilleures raisons ou excuses de sombrer dans de tels abîmes. Du côté où la violence n'apparait pas il y a tous les soutiens de l'argent de la famille, des soins, cures et autres et l'espoir réel de s'en sortir par les études, diplômes et carrières assurées avec ou sans piston pour le fiston et chacun de se demander ce qui peut pousser des jeunes aussi gâtés dès la naissance à se laisser aller à des comportements de désespérés. Par contre il n'est pas nécéssaire d'être fin psychanaliste pour admettre que dans les milieux où sévissent depuis des décennies le chômage, l'absence de parents épuisés du soir au petits matins par des boulots de misère, la prolifération d'enfants échappant à tout contrôle, même celui de l'école, confrontés en permanence à la violence de la vie et très vite lucides et désespérés face à avenir voisin de zero, la tentation est grande de fuir ce triste monde vers quelques rèves apaisants et de devenir dealer pour échapper encore et encore à la sinistre réalité.
Il est évident que le térrain est bien défriché pour tous les planteurs et marchands d'illusions et de drogues en tout genre et le cercle vicieux vendeur acheteur qui devient à son tour vendeur pour être acheteur est enclanché. Héroïque celui qui ne tombe pas dans ce cycle infernal.
Et voici donc qu'apparait ce 5 ou 10% de racaille et voyoucratie de banlieue bien décidé à ne pas perdre son paradis artificiel et qui s'en fout pas mal des écoles , lieux publics, bagnoles et de tout ce qui ne les concerne pas.
Et il faut des centaines de forces de l'ordre pour éteindre les feux qu'ils allument dont on voyait pourtant la fumée de très loin et depuis longtemps.
Face à cela le Chef de l'Etat nous dit qu'il est vain et superflu de s'attarder à rechercher quelque problème de société là où selon lui il n'y a qu'un mal génétique à éradiquer. Ne tolérons pas les poux chez le coiffeur et n'acceptons pas qu'un être humain devienne parasite de la société avec quelque raison alors que la majorité de ses contemporains pourtant logée à même enseigne vit sans déranger les privilégiés alentours, pense t'il ?
Force est alors de constater qu'il y aura toujours des hommes qui ne peuvent vivre résignés, sortent du troupeau pour le meilleur ou pour le pire et sont à l'origine des mutations et de la transformation de la société et du monde.
Peut être que grâce à la racaille qui dérange qui bouge et qui brûle nos gouvernants auront l'intelligence de chercher des solutions ailleurs que dans la répression qui attisera toujours tous les feux du monde.
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