PROGRAMME ELECTORAL POUR LES PRESIDENTIELLES DE 2012 SUGGERE
A TOUS LES CANDIDATS SOUHAITANT RECUEILLIR ASSEZ DE SUFFRAGES POUR AVOIR UNE
CHANCE DE REMPORTER LES DEUX TOURS DES ELECTIONS A VENIR.
CONSIDERATIONS
GENERALES A L’ORIGINE DE CES PROPOSITIONS POLITIQUES.
Il est remarquable que le poisson ne crée pas l’eau, l’oiseau
ne crée pas l’air, l’homme ne crée pas la terre, la lumière ne crée pas le feu,
le verbe ne crée pas l’esprit, l’être ne crée pas Dieu mais il est tout aussi
incontestable que seul dans l’univers et à l’envers de toute création l’homme moderne a inventé et fabriqué la monnaie, le fric ,
la finance etc. alors qu’il n’existe nulle part de source d’argent liquide ou
d’arbre à pognon. Vaniteux, cupide, égoïste et malin il a créé le diable qu’il
ne cesse de tirer par la queue.
Au summum de nos connaissances scientifiques actuelles
apparait l’angoissant constat que dans
tout l’ univers perceptible et connu à ce jour il n’existe qu’une seule et très
fine pellicule de vie de quelques kilomètres d’épaisseur située entre le
manteau de l’écorce terrestre et la haute atmosphère et que cette infime et si
mince couche animée de conscience et d’esprit est plus menacée par la cupidité
et la stupidité d’une humanité pervertie en proie à la drogue de la monnaie, de
la finance et du profit que par les innombrables catastrophes naturelles subies
au cours des âges.
Avec
un minimum d’effort et d’imagination n’importe quel être doué d’un peu de bon
sens, de goût de la vie et de sentiment restera figé et pétrifié de stupeur de
terreur et d’horreur en découvrant l’incommensurable et inconséquente bêtise de
l’espèce humaine planifiant avec astuce et diabolique malignité sa propre extinction
et disparition dans son obstination suicidaire à détruire la seule planète qui
lui sert de support et d’étagère si fragile dans le vide sidéral.
Cela
dit et en préalable à l’apothéose finale et ses milliards de morts il reste
quelques temps pendant lesquels les terriens vont s’étriper pour accaparer
pouvoir et fortune à l’aide de leur dernière invention politique : le
suffrage universel seul en mesure selon la raison contemporaine et communément
reconnue de légitimer de façon incontestable un gouvernement moderne élu par la
majorité des électeurs .
Le
paradoxe est quand même que si l’on demande au commun des mortels quelle est
sur notre planète la proportion des génies et des imbéciles, des êtres
bénéfiques et des maléfiques la majorité des personnes et populations
interrogées répondra presque invariablement que les crétins et autres méchants
l’emportent largement en nombre et
capacité de nuisance et c’est pourtant bien ceux la qui majoritaires éliront ceux qui dirigeront le monde vers quelque abîme
infernal. Cependant on a encore rien trouvé de plus acceptable pour échapper
aux dictatures et tyrannies des malades du pouvoir.
Soyons
donc heureux de pouvoir élire démocratiquement un Président et d’accomplir
notre devoir de citoyen responsable en votant pour celle ou celui qui nous apparait
le moins mauvais et néfaste. Il ne reste plus qu’à définir ce que devrait et
pourrait être un chef d’Etat à peu près convenable pour une nation qui lui
confie sa destinée .
Les
inégalités originelles font que dans la population se côtoient sans aménité
privilégiés et défavorisés soit par la nature soit par les circonstances, heurs,
bonheurs et malheurs de l’existence. Pour les plus fortunés où est-il le mérite
de naître chez les nantis de ce monde avec la garantie des meilleures
conditions de réussite, de reconnaissance et de considération à venir et à
l’inverse pour les infortunés où est elle la culpabilité de naître chez les
plus démunis avec très peu d’espoir d’échapper un jour à la misère accablante,
au mépris et à la méconnaissance dédaigneuse et indigne.
L’égalité
naturelle n’existe pas dans l’espèce
humaine mais le souci de moralité et de civilisation qui la différencie du
monde animal et qui l’a animée fort
heureusement au cours des siècles est encore là pour compenser tant bien que
mal le mauvais sort qui l’afflige tellement.
La
mission primordiale d’un chef d’Etat est donc de rétablir, promouvoir et
garantir un maximum d’équité entre ses administrés à l’aide de lois corrigeant
le mieux possible les injustices aussi inévitables que contraires à la volonté et à la conscience
humaine qui depuis la nuit des temps tente de s’extraire de sa gangue et
fatalité primitive. L’instinct rudimentaire du genre humain le pousse toujours
à perpétuer la loi de la jungle, celle du plus fort, de la brutalité du primate
tel le cow boy qui tire et tue le plus vite en suscitant l’admiration béate des
plus incultes et plus faibles qui sont fiers de pouvoir s’identifier à leur
idole.
Ainsi
il nous faut élire un Président qui loin de se soumettre au bon vouloir des
plus riches saura inverser le système actuel afin que les financiers et autres
banquiers devenus les maitres du monde soient sans ménagement remis à leur
place normale et convenable de très humbles et modestes serviteurs . Un
Président qui sache se faire respecter
et assume courageusement sa fonction en assurant les meilleures conditions
d’existence à tous les citoyens. La première de ses missions est impérativement
de protéger les plus faibles et non de courtiser les puissants.
Un
chef d’Etat et son gouvernement sont élus pour procurer à tout citoyen une vie
décente en instituant et promulgant des lois destinées à répartir les richesses
le plus équitablement possible avec la volonté de vaincre la pauvreté et de donner
à chacun logement, nourriture, éducation et tout ce à quoi un individu seul ou
en famille peut légitimement prétendre pour exister convenablement dans une
société dite civilisée.
Pour
un candidat à la magistrature suprême la réussite est fatalement entachée
d’autant de bassesses que d’acharnement à se faire élire.
Il
faut plaire à tout prix, promettre l’impossible et se compromettre auprès de
personnes s’engageant à soutenir l’effort logistique et financier de campagne
électorale en échange de la garantie de partage du pouvoir. Ce dernier une fois
acquis le nouveau président n’a plus la liberté totale de décision et doit
tenir compte des avis divergents, revendications et exigences de ses créanciers .
Il doit s’entourer de ces personnages souvent sans envergure, peu compétents,
aussi flatteurs que vénaux et toujours prêts à embellir la réalité, ce qui
finit par le couper du monde et altèrer rapidement ses capacités de jugement.
Dès
son élection la première tâche du nouveau Président sera de tout faire pour
réduire au plus vite les inégalités insupportables qui ruinent la nation depuis
trop longtemps.
Bien entendu Il ne s’agit en aucun cas d’envier ou
d’appauvrir les riches mais d’affirmer comme le disait justement Saint Basile
que c’est du vol de faire fortune au détriment des autres aussi longtemps qu’il
existe un seul être humain mourant de misère avec ses enfants dans un monde
prétendu civilisé.
Avant
celle de la mort la peur de la solitude très naturelle et commune chez l’homme
est d’autant plus insupportable que l’individu est faible et cherche donc
protection et abri dans la fortune, le pouvoir, la popularité, la force armée
et autres drogues capables de lui faire oublier un temps sa petitesse.
Le
seul commandeur mondialement connu et tristement disparu mais inoubliable et
qui puisse à jamais servir de modèle et
référence à tous les chefs d’Etat est certainement Gandhi.
Il
est évident que si le riche éprouvait quelque compassion qui le rende magnanime
et généreux il ne pourrait résister au
désir de tout distribuer et sombrerait vite lui même dans la pauvreté. Pour un
chef d’Etat chargé de garantir la liberté, l’égalité et la fraternité entre les
citoyens la finalité n’est pas d’enrichir ou d’appauvrir tout le monde mais de
veiller à ce que chaque individu et chaque famille ait de quoi vivre décemment
et dignement grâce à une législation imposant une juste répartition des
ressources .
Cela
étant convenu et dans le contexte mondial actuel quelles sont les dispositions
raisonnables et urgentes que devra programmer le candidat à la présidence de la
République et réaliser dès son élection aussi longtemps que le genre
humain incapable d’éradiquer le mal d’OR
et d’ARGENT qui le ronge depuis des
millénaires se résignera à vivre et agoniser sous la férule et la dictature de
ces tyrans que seul dans l’univers il a inventé pour s’asservir :
FINANCE , MONNAIE, CAPITAL, RENTABILITE, PROFIT, BOURSE et toute leur
suite de démons, courtisans serviles et
prosternés que sont la cupidité, la vanité, la jalousie, l’avarice, le mépris,
l’humiliation, la cruauté, le meurtre, le mensonge, la guerre qui engendrent
famine, maladie, misère et innombrables autres horreurs qui pourrissent la vie
en société .
Pour
qu’elle se tienne tranquille et docile on enfume la ruche populaire avec des
angoisses de crise et de dettes épouvantables justifiant des mesures de rigueur
qui affament des millions et bientôt des milliards de très braves gens ramenés
insidieusement à la condition d’esclaves encore plus maltraités qu’autrefois alors
que des maîtres plus ou moins mauvais les défendaient et protégeaient au même
titre que leurs animaux domestiques. Saisis à la gorge par l’endettement forcé
les nouveaux travailleurs pauvres ne sont payés que pour acheter au prix fort
les calories indispensables aux efforts demandés sans garantie de logement mais
avec la certitude d’être jetés comme moins que rien en cas de licenciement.
C’est le prix à payer pour le bonheur de souffrir libre et affranchi.
Seul
astre désastreux à connaître dans l’univers des problèmes financiers on se
demande auprès de quelle autre planète la terre a pu contracter de telles
dettes. L’argent ne traine jamais longtemps par terre et se retrouve toujours
très vite dans la poche de quelqu’un. Les milliards de milliards de dollars ou
d’euros soi disant introuvables ne sont donc absolument pas perdus mais recelés
par de sinistres malfaiteurs aussi malins
que voleurs et insensibles à toute la détresse qu’ils provoquent sur
terre. Par un calcul rapide réalisons que si seulement mille des milliardaires
qui sévissent dans le monde donnaient 10 milliards d’euros chacun cela ferait
dix mille milliards d’euros permettant de résoudre une bonne partie de cette
crise sans porter le moindre préjudice à la si chère et douce tranquillité de
leur existence. Placés à au moins 5 % chez les plus redoutables spéculateurs
cela procurerait quelques 500 milliards d’euros pour secourir dans l’urgence le
milliard de terriens quotidiennement affamés.
Sous
prétexte de crise mondiale on anéantit des millions de gens alors qu’elle ne
révèle que la dictature impérialiste de la finance qui domine et asservit le
monde. Elle n’est que la spoliation des richesses par un petit nombre de
profiteurs qu’il serait temps d’éradiquer comme la pire des vermines
Après
tant de discours et de débats les citoyens voteront pour le candidat qui
proposera des options en mesure d’améliorer au plus vite leur qualité de vie.
POUVOIR D’ACHAT –
Malheur aux vaincus de la vie On
traite les pauvres sans travail de fainéants, et plus bas que terre ceux qui
creusent au fond de la mine pour que les
riches au soleil puissent briller assis sur leurs lingots d’or.
Dans les années 50 existait le S.M.I.G. évalué en fonction du
prix de quelques 380 articles considérés comme étant de première nécessité et
ce salaire minimum interprofessionnel
garanti était alors d’ environ 30000 anciens francs par mois . Le salaire courant
à l’embauche était de 3 fois le SMIG soit 100000 francs , le plus souvent
unique et permettait avec un loyer moyen d’environ 30000 frs de loger et
nourrir une famille bénéficiant d’allocations. Une chambre d’étudiant coûtait
dans les 5000 frs à Paris et un repas au restaurant de 200 à 500 frs et le
chômage n’était même pas évoqué. Aujourd’hui le S.M.I.C. étant d’environ 1200
euros il faudrait un salaire minimum moyen de 3500 euros pour retrouver le
pouvoir d’achat des années 1950, époque où peu de femmes travaillaient. Ainsi
un seul salaire permettrait à une famille de vivre même en payant un loyer de
1000 euros mensuels On est loin du compte et aucun prétendant à la présidence
n’osera en cette période de soi disant crise proposer ce salaire minimum de 3500
euros pourtant indispensable . IL faut aujourd’hui associer deux salaires pour
y arriver. Le kilo de pommes de terre qui coûtait 2 frs en 2000 vaut à l’heure
actuelle 2 euros soit 13 frs, c'est-à-dire 6 fois plus en 11ans. En 2000 le
S.M.I.C. était de 6000 frs et s’il était également multiplié par 6 cela ferait
quelques 36000 frs soit de 5 à 6000 euros par mois. N’y pensons même pas. Cela
pour illustrer la vertigineuse chute du pouvoir d’achat en cinquante ans avec
accélération depuis dix ans.
Avec
la mondialisation de l’économie toutes les grandes industries cherchent à
profiter des plus bas coûts de main d’oeuvre pour réaliser des profits de plus
en plus énormes. Le patronat français n’a ainsi aucune possibilité d’octroyer
de tels salaires à moins de singulariser toute production industrielle,
agricole et artisanale grâce à une qualité de création absolument inégalable
ailleurs. Puisqu’il y a de plus en plus de riches qui volent la plus grande
part des ressources de la terre et qu’ils souhaitent exhiber leur opulence avec
arrogance la France doit saisir sans attendre ce débouché du luxe afin de
ramener dans notre pays une bonne part de cette finance détournée de son rôle
normal qui est d’investir pour la prospérité de tous.
On
parle de la crise et de la dette qui évidemment n’affecte que les plus pauvres
mais réfléchissons. Qui a emprunté de l’argent et a qui ? Réponse :
les pays, les nations, les Etats, les entreprises, les banques, les
institutions, les sociétés, les associations, les particuliers et même les
escrocs mais en aucun cas la planète terre puisqu’il n’existe à notre
connaissance aucun astre prêteur dans
l’univers . Donc l’argent n’étant jamais perdu et surtout pas dans l’espace il
est fatalement quelque part sur la terre et certainement pas par terre mais
dans les poches de quelques voleurs camouflés en banques, paradis fiscaux et autres poches et valises à
double fond. Ainsi il est maintenant de notoriété publique qu’il existe sur
notre planète un bon millier de milliardaires ayant amassé chacun de 10 à 50 milliards
dont ils vont naturellement dépenser une partie, même les plus radins. Or il
est certain qu’ils ne vont pas acheter la camelote du tiers monde qui émerge en
inondant la terre des pauvres de produits bons marchés mais investir chacun en moyenne de 1 à 5
milliards de dollars ou d’euros dans des
articles hauts de gamme, de luxe et de prestige en tout genre et en spéculant sans cesse sur les plus
values. Voici donc de 5000 à 10000 milliards de dollars en circulation dans le
monde dont la France peut récupérer une bonne part si elle consacre toute son
énergie, son talent et savoir faire à ne mettre sur le marché mondial que des
produits de qualité inimitable et meilleure que partout ailleurs, les seuls
qu’elle puisse certainement espérer exporter dans l’avenir. Le commerce extérieur
de l’Allemagne est ainsi en excédent grâce à la réputation mondiale de son industrie.
En attendant que ces rentrées de devises permettent de revaloriser les salaires
les plus bas jusqu’au seuil de 3600 euros mensuels en France il convient de
continuer à importer les denrées les moins chères pour notre marché intérieur
et les quelques 10 millions de personnes
contraintes de survivre avec moins de 1000 euros par mois.
En
résumé il est inutile de s’acharner à réduire le coût du travail et le niveau
de vie des français et tenter vainement de rivaliser avec les plus bas salaires
du monde dans l’espoir d’être plus compétitifs. Au contraire nos canots de sauvetage dans la tempête
mondiale qui va s’amplifier encore et notre issue de secours est d’œuvrer au
plus vite dans l’excellence et dans tous les domaines de la vie.
EDUCATION ENSEIGNEMENT
FORMATION
Cette excellence doit débuter dès la
naissance avec les meilleurs soins prodigués à l’enfant au sein de la maternité
et de la famille.
Dès la naissance on doit éduquer l’enfant en tenant compte de
la spécificité de la nature humaine essentiellement différente de la nature
animale dont le comportement demeure
pratiquement inamovible quelles que soient les lieux et conditions où
s’effectue son développement. Où qu’ils grandissent, mammifères, oiseaux,
poissons, insectes etc. paraissent agir toujours selon le mode qui leur est
propre avec très peu de variantes.
Il
semble au contraire que l’homme soit dans son ensemble modelé et façonné par le
milieu où il évolue. Le constat a plusieurs fois été établi notoirement que des
bébés recueillis et élevés par des animaux s’étaient adaptés pendant leur
enfance à ces conditions d’existence totalement étrangères et que récupérés par
les hommes vers l’âge de dix onze ans ils n’avaient jamais pu être rééduqués
dans le contexte humain pour être insérés dans la société et avaient fini par
mourir suite aux efforts qu’on leur infligeait pour tenter de les humaniser.
En
considérant cela on voit que l’homme tel que nous le concevons est avant tout
une construction sociale et qu’il n’est plus rien s’il est exclu de la
communauté. On comprend ainsi que l’on peut en faire n’importe qui, l’inciter à
n’importe quoi et l’ assujettir à n’importe quelle philosophie, religion,
idéologie, politique, tradition, coutume ou dernière mode. Tous les dictateurs
le savent et s’emploient en priorité à récupérer au plus vite la jeunesse sans
attendre qu’elle ne leur échappe, soumise à d’autres influences que la leur. En modelant la race
humaine dès la plus tendre enfance ils peuvent la fanatiser et la manipuler à
mort pour les pires desseins. C’est toute l’histoire de l’humanité.
Le
candidat à la Présidence de la République sera donc élu sur une proposition de
civilisation et devra former les enseignants dans ce sens.
Et
ce bon sens est que les seuls impératifs économiques ne doivent plus gouverner
le monde après l’avoir amené au bord du gouffre en moins d’un siècle. Qu’on le
veuille ou non c’est l’écologie qui doit désormais dominer toutes les
préoccupations humaines si l’on ne veut pas que par notre faute nos enfants
soient condamnés à périr dans les affres de la plus effroyable fin des temps.
Dès
l’éveil de leurs facultés de compréhension à l’école primaire il faut apprendre
aux jeunes élèves qu’ils vivent sur une planète unique et fragile et que leur
premier devoir est de déranger le moins possible l’ordre naturel de tout ce qui
les entoure. Il faut ensuite les faire entrer dans les grandes écoles de
l’économie et non celles du gaspillage comme c’est le cas depuis trop
longtemps. On doit leur inculquer avec conviction et intelligence le respect de l’environnement et le souci constant de ne rien détruire ni casser.
Par-dessus
toutes celles qui existent déjà on doit surtout créer et développer la Faculté
de l’Imagination car nos élites après une longue marche lente et pénible
embourbée dans les ornières des chemins menant vers des diplômes aussi tranquillisants
qu’une rente à vie sont heureux de
pouvoir reposer enfin leurs doctes
esprits épuisés et engourdis sur le moelleux oreiller rempli des
convictions et certitudes de tant de science si
péniblement acquise.
Lorsque
ces braves gens au cerveau perclus d’études, pétrifié , carrelé et lavé comme
un entrepôt propre à être bourré de
connaissances et d’idées fixes sortent des grandes écoles, l’E.N.A.,
Polytechnique, Normale Sup. H.E.C. etc. ils se retrouvent naturellement nommés
à tous les postes de commande et sont aptes à faire fonctionner une machine
d’Etat en bon état et bien huilée mais dès qu’un inévitable grain de sable
grippe les rouages et que les outils et solutions enseignés à l’école pour une
réparation courante s’avèrent inefficaces ces hyper techniciens soudainement pris au dépourvu sont confrontés
à leur impuissance faute d’imagination pour innover des solutions originales
hors des schémas conventionnels.
C’est
ce qui arrivera à nos enfants si, dès à présent nous ne changeons pas notre
manière de penser le monde à venir.
L’ancien
cloisonnement séparant les peuples et les individus disparait de plus en plus
vite avec l’irréversible phénomène de mondialisation. S’il y a eu dispersion
des humains après la tour de Babel on assiste aujourd’hui à la reconstruction
de ce mythe dans la perspective d’une fusion de tous les particularismes
ethniques, religieux, politiques, culturels, linguistiques et tant d’autres
dans le creuset de la science que l’homme nouveau idolâtre et qui lui impose
une attitude conforme, générale et servile aux fascinants progrès techniques.
Il devient de plus en plus difficile dans ce contexte de manifester un
comportement original sans risquer de s’aliéner toute le milieu social ambiant.
L’homme commet l’irrémédiable imprudence de remplacer sa foi en un Dieu
créateur par une confiance aveugle dans un homme qui serait capable de façonner
l’univers à sa guise.
Malheureusement
s’il est vrai qu’il a du génie à trafiquer la matière il demeure toujours aussi
nul depuis la nuit des temps à réformer sa nature et son esprit esclave d’un
mental qui le trahit continuellement dans ses plus nobles aspirations vers une
morale noble et salvatrice qui pourrait l’affranchir de toutes ses turpitudes,
mensonges, vilénies et bassesses.
La
civilisation dont il rêve et qui répandrait sur terre justice, liberté,
prospérité et bonheur partagé s’appelle la démocratie et devrait donc supplanter
naturellement avec consentement et adhésion de tous les peuples tout ce qui a
pu exister jusqu’à ce jour de prétendues civilisations reléguées en dépit de la
richesse de ses diversités au musée des us et coutumes d’un lointain passé
définitivement rejeté.
En
résumé la base de l’éducation est la formation d’enseignants aptes à
reconsidérer la voie à prendre dans le train train millénaire des acquis d’une
civilisation qui court inéluctablement à sa perte si elle ne freine pas sa
course folle vers toujours plus de consommation à l’appétit aiguisé par la
tentation sordide de la réussite, du profit et ascension sociale sur le dos des
plus faibles.
Dès
la maternelle il faut donc donner aux enfants le sens et le réflexe de la
solidarité humaine, de l’acceptation des autres quels qu’ils soient, de
l’entraide coûte que coûte, de la générosité, de la vanité et malfaisance de
tout jugement porté sur autrui, et de toutes les qualités et valeurs morales
qui permettent de vivre ensemble en évitant le plus possible les sources de
conflit en tous lieux et circonstances.
Il
convient tout autant de leur donner le goût de l’effort et de l’étude et de
l’ouvrage ou de l’œuvre bien faits plutôt que celui du travail tant vanté à
l’heure actuelle et qui implique étymologiquement la notion de souffrance ( du latin tripaliare, torturer avec le
tripalium ) absolument à proscrire dans toute méthode d’éducation.
Il
est important de leur apprendre progressivement à penser par eux-mêmes le plus
librement possible dans le respect et la curiosité bienveillante de points de
vue différents afin de leur donner le sentiment et désir de liberté qui les
affranchira des dogmes et idées préconçues et inévitablement reçues dans la cellule
familiale elle-même le plus souvent rattachée sincèrement et en toute bonne foi
à de multiples convictions religieuses, politiques, ethniques, philosophiques
etc.
L’apprentissage ne doit pas tuer ou inhiber le
rêve et l’utopie sources de toutes les avancées, découvertes de la science,
inventions et progrès dans le confort matériel moderne mais au contraire
favoriser l’imagination et la créativité en développant les tendances
naturelles de la curiosité sous forme d’investigation et de recherches continuelles
dans toutes les activités intellectuelles et artistiques.
Il
ne faut surtout pas leur inculquer l’obsession de la réussite à tout prix qui les inciterait à ne voir dans la vi e
qu’une compétition toujours au détriment des autres. Eviter tous les classements
systématiques et inutiles.
Dès
l’école primaire il est indispensable de programmer des cours d’écologie afin
de donner aux enfants le goût et l’habitude du contrôle et de la modération de
leurs désirs instinctifs avant l’adolescence naturellement disposée à la
surconsommation de produits proposés avec la puissance de la publicité et de la
mode tendance par les marchands d’illusions qui profitent de leur entrée dans
le monde de toutes les tentations..
Le
temps de l’étude et de l’effort doit être judicieusement partagé avec celui du
repos et des loisirs en évitant l’écueil de l’oisiveté qui entrouvre la porte
de la perversion de la facilité, de la paresse et de nombreux vices.
L’éducation
physique se fait par la connaissance du corps, de ce qui lui est indispensable
et bénéfique pour conserver et améliorer sa santé, la découverte de ce qui lui
est nuisible et maléfique : mauvaise nourriture, suralimentation, excès de
performances entrainant toutes sortes de traumatismes physiques et mentaux et
provoqués le plus souvent par l’instinct incontrôlable du désir de domination
de l’autre à défaut de soi même dans les confrontations lors de compétitions
modernes où l’enjeu primordial, motivant et convenu publiquement est toujours l’attrait
du gain impliquant toutes les tentations de tricherie et de dopage.
Exemple de rythme
scolaire journalier :
8H.30------10.30--------------------cours
10H.30-----11H.--------------récréation
11H.--------12H.---------------------cours
12H.--------13H.30-----------déjeuner
13H.30-------14H.30--------------cours
14H.30-------15H.30--------------devoirs
, leçons et aide de rattrapage pour les
Elèves en
difficulté dans l’apprentissage du jour
15H.3O-------16H.30--------------en
alternance : 1° jour---culture générale
Art,
peinture, musique
poésie,
sculpture, etc.
2° jour---culture physique, sport
danse, arts martiaux, etc.
Dès
que les enfants sont en âge de comprendre et d’avoir des préférences leur permettant
une liberté de choix on doit leur faire découvrir peu à peu tous les métiers
anciens et modernes, les techniques artisanales et industrielles pour éveiller
leur curiosité.
Cette
découverte doit se faire par représentation ludique en cours de culture
générale : exposés, films documentaires, livres , etc.
Dès
que possible et une ou deux fois par mois il est indispensable d’emmener les
élèves une journée entière au sein des entreprises locales de toute nature pour
les sensibiliser à la réalité de la
fabrication de toutes choses et susciter peut être des vocations.
Il
faut aussi apprendre aux élèves à sans cesse s’entraider au long de l’année
scolaire afin que ceux qui réussissent mieux dans une discipline secourent les
autres avant qu’ils ne prennent trop de retard.
Dans
l’école laïque et républicaine il est formellement interdit de manifester de
quelque façon que ce soit ou d’afficher par quelque signe visible ses tendances
et convictions politiques, religieuses, communautaristes, sectaires et de
pratiquer toute forme de prosélytisme confessionnel.
A
défaut d’uniforme ou de tenue réglementaire les élèves doivent s’habiller
sobrement sans jamais chercher à se distinguer par des vêtements de marque
onéreuse exhibant une situation aisée des parents pouvant créer de l’envie et autre sentiment
détestable chez les plus modestes..
Au
sein de la République française l’éducation et l’apprentissage doivent demeurer
gratuits pour tous et à tout âge y compris au-delà de la retraite.
Toute
personne possédant des connaissances, un savoir faire ou une grande expérience
reconnus publiquement comme exceptionnels ou de très grande qualité peut être
habilitée ponctuellement à en faire profiter la communauté dans le cadre des
institutions légales bénévolement ou avec rémunération selon accord convenu et
sans diplôme spécifique.
EMPLOI
Rappelons d’abord qu’au début de
l’ère industrielle au XIX° siècle la fée
électricité devait délivrer l’homme du travail autrement dit du châtiment biblique,
supplice ( les trois pals chez les
romains ) infligé à la descendance d’Adam pour son péché originel de telle
sorte que aujourd’hui nous ne devrions presque plus travailler et jouir
paisiblement du progrès en esclaves enfin affranchis. Il est arrivé tout le
contraire et l’on n’accepte de moins en moins l’idée de payer des gens à ne
rien faire comme cela était pourtant prévu et inévitable dans un monde de plus
en plus mécanisé. L’âge d’or n’est donc
pas en vue.
Dans une nation moderne et civilisée
on ne devrait ni connaitre ni parler de perte d’emploi et de chômage qui
rappelons le n’existait pratiquement pas en France avant les années 1970.
Lorsque ce fléau est apparu avec le choc pétrolier de 1973 les chômeurs
considérés alors comme victimes et non comme coupables touchaient 110 % du
salaire pendant un an. A l’heure actuelle il y a en France 3 millions de
chômeurs et 10 millions en situation de précarité. Tout le monde en connait les
causes telles que le remplacement de beaucoup d’employés par des machines,
délocalisations, dépeuplement des campagnes, prolifération des grandes
surfaces, manque de formation et d’adaptation aux nouvelles techniques etc.
Il
est urgent de revitaliser un pays béni des dieux avec trois mers, un océan, un climat
tempéré qui permet les cultures les plus diverses sur tout le territoire, un
savoir faire artisanal et industriel hors du commun qui bien géré et soutenu
permettrait à la France une autonomie proche de l’autarcie avec assez de
production et surplus agricole échangeable contre le pétrole, le gaz et autres
denrées indispensables inexistantes en sous sol. Relancée l’agriculture
procurera d’innombrables emplois dans nos espaces en jachère interdits
d’exploitation par les traités européens tout en ranimant les villages
lamentablement désertés par les jeunes générations.
Nos
proches voisins l’Angleterre, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne
nous envient eux qui souffrent constamment de climats trop humides ou trop secs
et ne disposent pas d’autant de surface cultivable. C’est sans doute pour cela
que depuis la nuit des temps des envahisseurs venus de tous horizons ont
cherché à s’emparer de cette terre de Gaule et de France, pays de cocagne.
Sans
s’attarder sur le passé il peut être utile que les générations à venir en
France sachent que bien géré leur pays peut retrouver toutes les richesses et
forces vives perdues sous la contrainte de puissances étrangères toutes
d’accord et acharnées à l’affaiblir par tous les moyens. Bien entendu le
mondialisme est le coup de grâce mais un sursaut est encore possible si une
conscience civique renait au bord du précipice comme au sortir d’un cauchemar.
Il
existe depuis des temps immémoriaux de très grandes fortunes en France
épargnées malgré les guerres et révolutions. Il faut dès maintenant les inciter
à sortir des cachettes en les attirant par des appâts alléchants à défaut de
solidarité patriotique sachant que les riches ne reconnaissent d’autre patrie
que n’importe quelle terre d’asile où
leur pognon pourra dormir et prospérer en toute sécurité. Tout chef d’Etat dans
notre pays a pour obsession permanente d’éviter à tout prix la fuite de ces
capitaux même stériles.
Pour
les rendre productifs il faut offrir aux riches qui aideraient financièrement,
directement et personnellement un jeune à créer son entreprise une exonération
d’impôts correspondant à la somme investie pour la réalisation du projet après
étude de conception confiée à des bureaux d’experts en affaires. Cette action de
mécénat solidaire et enfin patriotique serait d’un grand secours pour tous les
courageux autoentrepreneurs.
En
aucun cas L’Etat ne doit réduire l’allocation du R.S.A. concernant les
autoentrepreneurs tant qu’ils n’ont pas la capacité de dégager du chiffre
d’affaires des bénéfices générés par leur entreprise ce qui peut prendre
beaucoup de temps compte tenu des investissements indispensables en
aménagements et fournitures. En attendant seul ce R.S.A. permet de survivre et
développer l’activité et quelque soit le chiffre d’affaires il ne doit en aucun
cas être inférieur au socle de 470 euros fixé par la loi tant qu’un salaire
minimum de 1500 euros net ne peut être dégagé .
Pour
mettre en relation ces riches mécènes et les personnes souhaitant créer leur
autoentreprise l’Etat peut répartir sur tout le territoire des agences de
rencontre et de parrainage afin que ces coopérations se fassent sans perte de temps et avec un suivi d’autant
plus sérieux qu’il intéresse singulièrement
les deux parties. Ainsi l’aide consentie n’est plus anonyme, est
encouragée vivement par l’administration déchargée du financement et de la
gestion de milliers de dossiers et le promoteur d’emploi est rémunéré
confortablement par de gros avantages fiscaux au pro rata des sommes engagées
dans la création de l’entreprise.
On
sait très bien que la connaissance est l’addition du savoir et de l’expérience.
Les jeunes diplômés ont reçu le savoir mais doivent pouvoir bénéficier de la
grande expérience et savoir faire des séniors oeuvrant depuis longtemps dans
une même activité de telle sorte que les entreprises ont tout intérêt à les
garder le plus longtemps possible ou à les embaucher en tant que tuteurs et
formateurs de jeunes recrues . Par des avantages fiscaux ou défraiement de
cotisations patronales l’Etat peut là aussi encourager l’emploi et favoriser
ainsi le développement des secteurs industriels, artisanaux et agricoles.
Toutes ces dispositions sont prises dans l’esprit et l’intention de solidarité nationale garantie par les
pouvoirs publics.
Les
femmes doivent pouvoir choisir librement leur mode de vie en étant rémunérées à
salaire égal des hommes soit qu’elles décident de continuer des études,
d’exercer un métier, de faire une formation ou tout naturellement de consacrer
leur temps et leur énergie à la famille au domicile ce qui représente une tâche
considérable et particulièrement utile à la société en garantissant le meilleur
encadrement de la jeunesse et donc de l’avenir et de la survie de la nation. En
ce cas leur salaire doit correspondre à une qualification de cadre équivalent à
celui prévu dans la fonction publique. Ce choix d’activité peut être modifié à
tout moment selon les circonstances et le souhait de l’intéressée. Aucune
contrainte ne peut exister dans ce domaine. Il est probable que beaucoup
d’emplois pénibles et dépourvus de grand intérêt soient de ce fait rapidement
libérés en faveur des personnes les moins spécialisées et qualifiées. A ce
propos les salaires doivent augmenter avec la pénibilité physique ou psychique
des efforts et préjudices subis au cours de longues années de
travail-souffrance justement distingué de l’ouvrage qui valorise l’ouvrier,
l’artisan, l’artiste et tout créateur heureux de son oeuvre.
Il
est essentiel de résoudre le problème de la garde des enfants .
Pour
cela les entreprises de 200 salariés et plus seront incitées à prévoir des
locaux et le personnel nécessaire à la tenue de crèche et garderie jusqu’à
l’entrée en maternelle des enfants. Les salariés qui les confient pendant les
heures ouvrables devront payer une participation minimale de 50 euros mensuels
et davantage si leur rémunération le permet. Le reste à charge de l’entreprise
qui pourra bénéficier ainsi d’exonération de certaines charges sociales à débattre
avec les syndicats.
Dans
la mesure du possible quand les municipalités n’ont pas les moyens d’ouvrir
crèches et garderies les P.M.E. se regrouperont afin d’en créer dans un
périmètre proche de leurs sites et demanderont également une participation aux
salariés selon leurs revenus. En ce cas aussi les pouvoirs locaux et l’Etat
contribueront au financement mais à un moindre coût.
Toutes
les personnes sans qualification, déscolarisées, nomades, étrangers récemment
arrivés devront obligatoirement recevoir une formation pour une mise à niveau
intellectuelle et professionnelle en fonction de leurs dispositions naturelles.
Les
mendiants et clochards par vocation seront employés dans les villes pour en
assurer la propreté par quartiers, logés en immeubles ou provisoirement en
mobil-homes d’urgence et payés pour
exercer les fonctions de surveillance et gardiennage en accord avec les
municipalités et les habitants des cités qui seront libres de rémunérer leurs
services particuliers avec factures donnant droit à des réductions d’impôts.
Afin
qu’il n’y ait plus de travail dit « au noir » qui représente
d’énormes sommes d’argent échappant à la fiscalité il faut le légaliser de
manière plus simple que celle mise en place aujourd’hui avec les chèques emploi
service qui sont déjà une heureuse initiative mais insuffisamment utilisés. Il
faut que les personnes qui fournissent une prestation de toute nature et
occasionnelle rémunérée puissent faire une facture à présenter dans les plus
brefs délais auprès de guichets fiscaux répartis dans toutes les villes et
villages ayant pour fonction de prélever en espèces, chèques ou cartes
bancaires l’impôt direct et les cotisations réglementaires.. L’employeur
temporaire pourra déduire de ses impôts annuels le montant des sommes payées.
L’avantage est de simplifier la comptabilité du prestataire de services en
régularisant sa situation au coup par coup et en l’intégrant dans le régime
général.
En
résumé le gouvernement aidé par les collectivités régionales et locales
s’engage à ce que personne ne demeure sans emploi, logement et moyen
d’existence décent dans le pays et cela sans s’acharner à démunir les plus
fortunés.
L’Etat
doit se comporter comme une entreprise cotée en bourse dont les actionnaires ne
sont autres que tous les citoyens oeuvrant dans le pays. A ce titre engagés
d’office et motivés par la réussite de l’Etat entreprise ils bénéficieront des
profits réalisés comme n’importe quel actionnaire plaçant son argent en bourse.
Ils seront tous consultés par référendum annuel sur la bonne ou mauvaise
gestion de l’entreprise d’Etat et pourront selon les résultats reconduire ou
démettre de ses responsabilités le Président D.G. élu et le conseil de cette
administration nationale.
La
répartition des richesses ne doit pas se transformer en malhonnêteté spoliation
et racket .
LOGEMENT
Ce problème du logement est l’un des
plus grave que doit résoudre en priorité et sans attendre le gouvernement du
nouveau Président.
Il
est intolérable que dans ce pays comblé d’infinies ressources il existe des
centaines de milliers d’individus et pire encore de familles sans abri et cela
depuis des décennies sans qu’aucun pouvoir public n’ait jamais réussi à trouver
la moindre solution à ce drame national
Après la guerre il a fallu construire
dans l’urgence mais il y a soixante ans de cela et un chef d’Etat est désormais
impardonnable et coupable de non assistance à personne en danger s’il laisse
plus longtemps des gens crever dehors.
Etant
donné que l’on bâtit beaucoup en France il suffit de décréter que 10 % de la
surface destinée à toute opération immobilière sera attribuée à des logements
sociaux. Usines, grandes surfaces commerciales, zones industrielles, complexes
sportifs ou de loisirs devront consacrer 10 % de leur surface construite à des
logements sociaux dont le loyer sera en majeure partie pris en charge par les
caisses d’allocations sociales habituelles.
Mais
la mesure la plus importante et la plus efficace sera d’obliger tout promoteur
immobilier en quelque lieux que ce soit, même dans les quartiers résidentiels
les plus luxueux à consacrer également 10 % de la surface construite aux
logements sociaux prioritaires. Dans ce cas aussi les caisses nationales
d’allocations assureront le paiement des loyers obligatoirement inférieurs à
ceux du marché courant en vigueur.
De
la sorte ce sera enfin la suppression définitive de ces résidences ghettos de
pauvres, zones de non droit livrées à toutes les dérives sociales de la
délinquance inévitable lorsque des bandes de jeunes abandonnés et sans emploi,
pleins d’énergie et d’autant de désespoir n’ont d’autre issue que les trafics
en tout genre pour survivre traqués par la police des nantis de plus en plus
effrayés par la menace de la vague déferlante de cette jeunesse exclue de toute
raison d’être, révoltée et réel vivier du terrorisme en quête de recrues.
La
mixité ainsi établie dans toutes les couches de la population favorisera les
échanges, la compréhension de l’autre et la tolérance indispensable à la
cohésion sociale dont parlent tous les républicains convaincus de France. Le
pauvre isolé chez les riches essaiera de se conformer aux civilités
habituellement pratiquées dans ces milieux et le riche apprendra à respecter
les qualités humaines inhérentes à tout individu et à ne plus considérer la
seule condition sociale.
Ces
mesures radicales mises en place il est certain qu’il n’y aura plus de problème
de logement et beaucoup moins de tensions et de fractures sociales. On peut
aussi s’attendre à ce que cette mixité et promiscuité positive procure des
emplois de services proposés par ceux
qui en ont besoin et ont les moyens de les payer. Mais ce n’est plus le XIX°
siècle et il n’est plus question de chambres de bonnes. Hypocrisie mise à part
et à défaut d’estime, le respect mutuel reste de bon ton.
Dans
les années 1960 avait été prise une excellente initiative qui s’appelait la
bourse du logement et permettait aux locataires d’échanger sans frais leur
logement avec l’accord des propriétaires qui sollicité, disposaient d’un mois
pour s’opposer à la transaction faute de quoi passé ce délai ils étaient
forclos et ne pouvaient plus empêcher l’échange.
Cette
réglementation très judicieuse a permis à beaucoup de gens de se rapprocher de
leur lieu de travail partout en France et d’éviter ainsi chaque jour de longs
et inutiles trajets ce qui était alors très écologique. Il serait aussi aisé
qu’intelligent de reprendre cette mesure quand à l’heure actuelle des millions
d’employés font quotidiennement des
centaines de kilomètres aller retour pour aller travailler.
SANTE
S’il
est vrai que la longévité augmente ce n’est malheureusement pas souvent
accompagné d’une bonne qualité de vie.
Il
devient dans ce pays de plus en plus difficile de se soigner d’abord parce que
beaucoup de personnes n’en ont plus les moyens, ensuite parce que les services
de santé se font de plus en plus rares et difficiles d’accès.
Autrefois
les médecins se déplaçaient même la nuit car ils choisissaient ce métier par
vocation et non pour les seuls revenus comme maintenant. Il y avait alors des médecins
de campagne capables d’affronter des heures durant les nuits glacées de
l’hiver pour se porter en urgence au
chevet de tout patient des premiers cris da la naissance aux ultimes soupirs.
Sans
revenir avec nostalgie à ces temps héroïques il faut impérativement rendre la
médecine plus accessible à tous en multipliant les dispensaires pourvus
d’ambulances pour les déplacements à l’hopital le plus proche surtout en milieu
rural.
La
C.M.U. actuelle est une très bonne innovation mais elle doit être plus
progressive encore car des millions de gens ne peuvent toujours pas se payer de
mutuelles et restent sans soins.
Les
yeux et les dents ne sont pas des attributs de luxe réservés aux seuls riches
or il est à l’heure actuelle impossible pour la plupart des salariés de payer
les soins et la chirurgie permettant de retrouver une vie normale lorsque l’on
est gravement handicapé de la vue et de la dentition.
Ainsi
sans évoquer l’aspect esthétique il semble normal que les implants dentaires
soient totalement pris en charge au même titre qu’une importante opération
chirurgicale.
En
ce qui concerne le déficit permanent de la sécurité sociale il faut que la part
de cotisation santé du salarié retenue mensuellement sur sa fiche de paye puisse
être capitalisée. En cas de maladie bénigne qui ne nécessite le plus souvent
aucun autre traitement que du temps et de la patience le salarié peut ou non
utiliser l’argent prélevé sur son salaire et placé sur un compte de son choix
La
part de cotisation patronale est attribuée aux interventions médicales ou
chirurgicales importantes codifiées par les experts officiels de santé.
Ainsi
un employé qui économise une moyenne de 200 euros par mois prélevés
obligatoirement sur son salaire et aussitôt placés en banque aura épargné 2400
euros en un an et dans le meilleur des cas après 40 annuités d’activité 96000
euros hors intérêts si pendant tout ce temps il s’efforce de ne pas
toucher à ce compte lors des inévitables petites affections sans gravité. La sécurité
sociale ne remboursera pas les tisanes souvent assez efficaces et fera de la
sorte d’énormes économies.
En
contrepartie toute maladie déclarée nécessitant un suivi médical sera bien sur
totalement prise en charge.
A
3000 euros la journée d’hôpital il et clair que la sécurité sociale a tout
intérêt à privilégier les soins à domicile quitte à embaucher des infirmières
et leur payer les frais de déplacement sans compter que l’on évite ainsi les
maladies nosocomiales très dangereuses et chères à soigner.
Les
maisons de retraite et autres hospices pour personnes âgées et dépendantes sont
actuellement inaccessibles financièrement pour le plus grand nombre et là aussi
il faut donc privilégier les soins à domicile et donner à la famille proche si
elle existe une allocation de soutien permanent.
RETRAITES
A partir de 60 ans toute personne
ayant cotisé 40 ans ou plus selon son gré peut prendre sa retraite en
conservant la totalité de son salaire afin de ne pas perdre en qualité de vie.
Après
30 années de service pénible ayant été préjudiciable à la santé la retraite
peut être prise dès 50 ans afin d’avoir le maximum de moyens et de chances de
recouvrer la santé.
Après
60 ans et quarante années de cotisations toute personne qui désire continuer
son activité touchera 50 % de son salaire en plus la première année.
Exemple de
progressivité des salaires et retraites au cours des années d’activité
supplémentaire :
A 60 ans le retraité bénéficiera d’une retraite égale à son
salaire.
Pour un salaire de base de 2000 euros un salarié qui
décide de prendre sa retraite à 60 ans touchera 2000 euros .
Passé 60 ans le salaire mensuel est calculé de la
manière suivante:
Salaire mensuel augmenté de 50%:
Salaire mensuel augmenté de 50%:
2000 + 50% = 3000 €
La retraite est désormais fixée à 80 % du nouveau
salaire. Ainsi sur le dernier salaire de 3000 € la retraite prise à 61 ans
serait de 80 % de 3000 = 2400 euros
le salaire de chaque année supplémentaire effectuée
sera augmenté de 5% du montant de la dernière retraite.
Ci-dessous
tableau récapitulatif.
Arret de
travail a 60 ans
|
SALAIRE de
base
|
RETRAITE =
salaire de base
|
60 ans
|
2000
|
2000
|
A Partir de
60 ans
|
SALAIRE
Mensuel = Salaire + 50% du salaire
|
RETRAITE =
80% du salaire mensuel
|
60 ans et 1
jour
|
3000
|
2400
|
A partir de
61 ans
|
SALAIRE =
Salaire + 5% du montant de la retraite
|
RETRAITE =
80% du salaire mensuel
|
61 ans
|
3120
|
2496
|
62 ans
|
3245
|
2596
|
63 ans
|
3375
|
2700
|
64 ans
|
3510
|
2808
|
65 ans
|
3650
|
2920
|
66 ans
|
3796
|
3037
|
67 ans
|
3948
|
3158
|
68 ans
|
4106
|
3285
|
69 ans
|
4270
|
3416
|
70 ans
|
4441
|
3553
|
Et ainsi de suite sans limite d’âge et selon les capacités et
désir de chacun.
Où l’on voit qu’en dix ans d’activité supplémentaire la
retraite du salarié est passée de 2000 euros à 3552 euros avec chaque année une
augmentation substantielle du salaire.
Il
est essentiel de noter que ces augmentations de salaire ne sont absolument pas
à la charge de l’employeur mais financées par les caisses de retraite et les
cotisations qui continuent à être prélevées normalement durant la période
d’activité prolongée. Pour un retraité à 60 ans qui percevrait 2000 euros par
mois les caisses de retraite ne verseraient que 1552 euros dans son année
active de 70 ans au lieu de 2000 à 60 ans..
Cette évaluation des salaires et
retraites est valable pour tous les salariés et peut aussi s’appliquer avec
aménagements aux professions libérales
bénéficiant de régimes de retraite. Cette grille évolutive de base n’interfère
pas avec les calculs des retraites complémentaires.
IMMIGRATION , AFFAIRES ETRANGERES
Il est facile
d’être blanc Il
est facile d’être noir il est facile
d’être différent Il
est difficile d’être humain.
Depuis la Gaule des celtes et gaulois
et la colonisation romaine la France que nous connaissons avec ses frontières
actuelles chèrement acquises a subi de terribles et multiples invasions :
vikings au nord, hordes venues des steppes de l’est, huns, vandales, goths, wisigoths,
ostrogoths et tant d’autres àgogoths qui se sont mélangés et finalement unis
pour faire une nation avec une exception pour les envahisseurs du sud, les
arabes, maures capables d’aller jusqu’à Poitiers et tout de même implantés dans
le sud de la France.
Les
nations voisines n’ont pas connu le même sort et sont donc restées ethniquement
plus cohérentes. Il faut remonter à la Grèce antique pour retrouver une
situation comparable, ce qui faisait dire aux sages de l’Agora que être grec
n’avait rien à voir avec les origines mais était avant toute autre considération
un état d’esprit capable de réunir dans la même pensée et le même comportement
des citoyens heureux de vivre ensemble et de défendre des valeurs librement et
intimement partagées. Ce fut bien le fondement de la République et de son
esprit universel.
Héritiers de
cette antique civilisation on ne peut également être français que par l’état
d’esprit et la volonté de réaliser un projet politique commun qui définit les
valeurs de l’Etat Nation dans lequel on décide de vivre ensemble à l’abri des
innombrables conflits nés d’une vision hostile des inévitables différences . Et
cela afin que les blancs, les noirs, les juifs, les arabes , les bretons ,les
corses, les basques , les auvergnats etc. soient solidaires et heureux de
partager avec liberté égalité et fraternité leur socle commun : la France.
La
France, héritière directe des Pélasges
et de cette culture véhiculée par le conquérant romain a parfaitement
assimilé cette immense intelligence politique et comme les grecs on peut dire
qu’être français c’est d’abord en adopter l’esprit sans arrière pensée surtout
belliqueuse. Ce qui permet de dire que naître en France et refuser cet esprit
de solidarité, de tolérance et de fraternité qui caractérise et légitime la
nationalité française la fait perdre immanquablement. Les politiciens qui
affichent tant de patriotisme et combattent l’étranger pour son apparence
différente ou sa différence apparente pour justifier son exclusion sont donc
eux-mêmes les moins français des français. Notre nation est infiniment riche de sa diversité rassemblée
dans le libre consentement et fière de répandre à travers le monde les valeurs
de liberté, d’égalité et de fraternité de la République héritière des luttes
qui de la monarchie à la révolution ont forgé l’unité de la nation forte de ses
différences.
Rarement
de plein gré mais plutôt de force les peuples d’Afrique ont versé leur sang
pour nous secourir lorsque nous étions en péril et nous devons nous acquitter
de cette dette en la transmettant aussi à nos enfants.
L’immigration
débridée est un danger pour tous les protagonistes mais la solution n’est
évidemment pas sur notre territoire mais chez ceux la même qui ont fui la mort
inévitable dans leur pays.
Les
secours qui leur sont légitimement et humainement accordés en France ne
résolvent rien ici alors que les mêmes aides qui leur seraient accordées dans
leur pays ne nous coûteraient pas plus cher et leur permettraient de recréer
avec leurs proches des conditions de vie plus acceptables et de réaliser des
projets en coopération avec des conseillers venus de France.
Il
vaut mieux payer en Afrique quelques 500 euros par mois qui vont faire vivre
toute une famille ou un village plutôt que d’assister un immigré qui sera de
toute façon en France une charge pour la société.
Les
étrangers qui vivent depuis dix ans et plus en France et y ont famille et
emploi ne doivent plus être clandestins et l’on doit régulariser leur situation
sauf en cas de délit grave et condamnation.
La
nationalité française peut être octroyée aux personnes nées en France de
parents qui s’engagent à demander également cette nationalité avec résidence et
emploi.
Le
regroupement familial des parents et enfants est indispensable pour la cohésion
sociale.
Le
droit de vote est accordé aux étrangers qui payent des impôts généraux ou
locaux depuis au moins dix ans.
L’emploi
de la force armée est la faillite de l’intelligence et de la diplomatie. Les
relations avec l’étranger doivent se faire par des échanges de toutes sortes et
principalement culturels sans idées préconçues et la France parait jouer assez bien sur la scène internationale
son rôle de défenseur incontournable des droits de l’homme bien que cédant parfois
lamentablement au chantage commercial.
Le
rôle des forces armées doit être uniquement défensif et dissuasif.
Les
fabricants français d’armements en tout genre ne doivent en aucun cas vendre à
l’étranger leur production qui ne doit pas quitter le territoire national. Il
est en effet immoral et indigne de concevoir
bénéfices et profits sur les montagnes de cadavres, blessures et misère
engendrés par les guerres même si cela doit favoriser ou développer l’embauche
et l’emploi.
On
doit par contre assurer la protection et le soutien logistique des nations et
pays qui dépourvus d’usines d’armement
auront signé des accords
diplomatiques selon les conventions internationales les engageant à
respect les droits de l’homme et qui subiraient des agressions extérieures.
Aucune
ingérence armée ne doit être entreprise en cas de conflits intérieurs même sur
la demande expresse des pouvoirs en place.
Par
contre les forces armées auront le devoir de porter aide et assistance
humanitaire partout dans le monde ou des populations meurent de famine,
catastrophes naturelles et fléaux de toute sorte sous condition de ne jamais
prendre parti dans les situations de guerre civiles politiques ethniques ou
confessionnelles.
JUSTICE ET POLICE
Il est très important d’en accélérer
le fonctionnement pour la rendre plus efficace et encourager ainsi les efforts
de la police dans la prévention et la répression de la délinquance.
Les
prisons doivent devenir des lieux de réflexion et de réconciliation avec la
société, véritables écoles de vie en communauté et de convivialité pour une
réhabilitation progressive de l’individu.
Il
faut pour cela former des éducateurs spécialisés recrutés de préférence chez
d’anciens détenus repentis très avertis des problèmes en milieu carcéral.
Les
détenus doivent suivre des formations les préparant à tous les métiers.
Les
délinquants doivent en fonction de leurs moyens des réparations matérielles
envers leurs victime . Ils
peuvent être frappés d’au moins 7 condamnations morales :
Perte de reconnaissance et gratitude d’estime d’honorabilité de
confiance de
dignité d’humanité de
liberté suivie de déchéance des droits civiques en cas de non repentance.
Toute
forme d’humiliation individuelle ou collective doit être bannie dans une
société dite civilisée et sévèrement pénalisée en tant qu’infraction aux droits
de l’homme quelles que soient les origines, situations et conditions des
victimes .
Même sur terre la rédemption doit toujours
être possible.
TRANSPORTS
En parlant d’écologie il faut savoir
qu’il y a 24 H sur 24 de 4 à 8 millions de passagers en l’air dans tous les
avions en circulation autour de la terre. Imaginons la dépense énergétique pour
maintenir en permanence dans le ciel l’équivalent d’une grande métropole telle
que Paris.
Il
est possible de nourrir et loger de 7 à 10 milliards d’individus sur notre
planète mais il ne sera bientôt plus possible de tous les véhiculer sans cesse
sur mer, sur terre et dans les airs. Les routes, ports, aéroports et gares sont
surchargés de passagers qui pompent allègrement toute l’énergie de la planète
que l’on ne pourra jamais renouveler.
Il
est donc urgent de prendre les dispositions permettant d’éviter la dispersion
familiale qui incite naturellement aux déplacements pour se retrouver et de
réapprendre aux populations à rester chez soi et le plus possible en famille
grâce au regroupement familial et à la proximité du lieu d’activité pour
réduire ainsi considérablement les raisons de voyager.
On
ne peut sans doute pas ralentir le tourisme source importante de revenus pour
la plupart des pays mais il faut en développer le côté convivial et culturel en
favorisant les transports écologiques maritimes à voile, terrestres à pied,
hippomobiles, aériens par dirigeables et
aérostats et tout autre moyen présent ou à venir économisant les
énergies polluantes non renouvelables.
Essentiels pour l’activité économique
du pays les transports sont menacés par le coût toujours plus élevé des
carburants qui pénalise les particuliers et les collectivités chargées de tout
déplacement terrestre, maritime ou
aérien. Il faut donc étudier tous les moyens de les réduire au maximum en
évitant d’abord tous ceux qui ne sont pas indispensables.
La
première mesure à envisager sera de rapprocher autant que possible les
habitants de leur lieu de travail par une politique volontariste d’échanges
locatifs et de prêts immobiliers favorisant ce rapprochement.
Il
est devenu difficile sinon impossible d’empêcher les gens de voyager sans cesse
par plaisir ou professionnellement et il faut donc développer de plus en plus
les transports collectifs tout en invitant la population à ne pas abuser de
déplacements inutiles et nuisibles à l’économie énergétique du pays. Il faut
encourager le covoiturage sur toute distances avec des organismes privés ou
d’Etat chargés de coordonner les intérêts des chauffeurs et passagers.
Alors
qu’il y a plus de 400000 automobilistes qui circulent sans permis il est temps
d’arrêter de retirer des points pour les infractions mineures telles que de
petits dépassements de vitesse sachant qu’ il est impossible à un conducteur
d’apprécier cette dernière à 10 kilomètres près en cessant de fixer le compteur
. Pour les petits délits le paiement de l’amende doit suffire.
En
ce qui concerne les voitures électriques il est évident qu’il faut standardiser
toutes les batteries de telle sorte que stockées en masse dans les stations
services elles puissent être
mécaniquement et instantanément
remplacées avant leur décharge complète ce qui équivaudrait à faire un
plein de carburant classique. La station service étant bien sûr équipée pour
recharger sans cesse les batteries échangées.
Pour
ralentir le transport de marchandises sur toute la planète une solution est
aussi d’apprendre à consommer au maximum les produits de saison, de terroir ou
fabriqués localement.
On
doit développer en priorité les transports fluviaux, ferroviaires et côtiers.
Tous
les échanges commerciaux ne doivent se faire qu’ en considérant les
conséquences écologiques sur le plan national et prioritairement mondial
puisque chaque nation doit être responsable des ressources que la terre
nourricière nous offre généreusement à condition de ne pas en abuser et de la
respecter.
Pour conclure hâtivement le seul intérêt de la mondialisation est que
grâce aux immenses progrès techniques il est enfin possible de transporter,
répartir et distribuer la nourriture partout sur la planète si les responsables
de l’économie mondiale ont la volonté qu’il en soit ainsi.
L’inhumaine
formule « time is money » est humanicide car elle est à l’origine des maux
de société désormais inévitables tels que la rentabilité ,la compétitivité, la
productivité, et autres causes de retour à l’esclavage.
Actuellement
un milliard de terriens vont mourir de faim en tous points du globe alors que
leur survie dépend du partage d’environ 15000 milliards de calories
quotidiennes nécessaires et suffisantes
pour maintenir en vie les quelques 7 milliards d’estomacs humains riches
ou pauvres mais parfaitement identiques
en attendant que dans un avenir plus ou moins lointain le genre humain
métamorphosé par d’indicibles souffrances et enfin devenu HOMME de conscience
cosmique juste et sage n’éradique définitivement jusqu’aux notions de monnaie,
finance, bénéfice, profit, etc. ainsi que vivaient il y a des siècles et
depuis des millénaires ces civilisations amérindiennes sans le sou qui nous
annoncent très prochainement la fin d’un monde.
.