IXIdées: 2009

mercredi 7 octobre 2009

Sombre clearstream

Guerre sans merci aux anges qui font les bêtes

Dans la lutte épique et ancestrale contre tous les régimes totalitaires qui ont sévi au cours des âges et continuent de nos jours à gouverner par la terreur , la guerre actuelle contre les Talibans semble bien être celle qui sera la plus difficile à mener. L'humanité qui depuis des millénaires cherche à s'extirper de sa gangue sauvage doit par tous les moyens tenter d'éradiquer la barbarie terrorriste qui continue de torturer et massacrer les plus faibles désarmés et sans défenses contre les délires despotiques de tous les fanatismes idéologiques, religieux, raciaux, radicaux, nationaux, ethniques, politiques, économiques, facistes, communistes, capitalistes, qui répendent sur toute la terre guerres, détresses et misère.
Le retour du règne des Talibans en Afghanistan et de leurs partisans partout ailleurs est une réelle menace planétaire qui risque bien de déclencher d'horribles carnages sur toute la terre et l'on voit qu'actuellement les nations qui depuis des années tentent d'en venir à bout par des forces armées sont confrontées à une résistance de plus en plus forte qui les laisse perplexes et dans le doute quant aux moyens à employer dans l'avenir.
On ne peut exterminer les frelons prédateurs lorsqu'ils sont dispersés en vol alors qu'il est facile de le faire quand ils sont rassemblés dans leur nid.
Ainsi tant que des troupes étrangères contiendront l'armée talibanne hors de ses frontières qu'elle estime légitimes on ne pourra jamais la localiser et on restera incapables d'évaluer ses forces actives ou de réserve. Ses attaques sous forme de guérilla sont assez efficaces pour faire de plus en plus de victimes dans les rangs armés adverses et déstabiliser l'opinion publique des pays qui financent les contingents engagés dans ces combats lointains qui rappellent de plus en plus la trop sinistre guerre du Vietnam. Ces montagnes sont sans doute encore plus imprenables et incontrôlables que la jungle et les soviétiques s'y sont cassé leurs dents d'ours. On ne peut pas faire exploser toutes les montagnes et il faut trouver le moyen d'attaquer à découvert.
Sortir du bourbier afghan en prenant la précaution préalable de laisser à la population le temps et le choix de s'expatrier avec droit d'asile assuré dans tout pays de son choix ou d' accepter librement le joug taliban laisserait évidemment le champ libre pour le retour et la concentration de tous les extrémistes fondamentalistes terroristes de la planète qui persuadés de leur victoire perdraient a la longue assez de vigilance pour qu'une attaque soudaine inattendue et massive frappe à mort avec quelque chance de réussite les têtes infernales des hydres grouillantes dans la marmite du diable.

lundi 20 juillet 2009

Décrocher la lune

Depuis quarante ans le drapeau américain est planté sur la lune et l'on a pris l'habitude de considérer au cours de l'histoire occidentale que les sols vierges de toute trace humaine appartiennent à ceux qui y font les premiers pas. En ce qui concerne notre satellite les Etats Unis n'en ont jamais revendiqué la propriété depuis qu'Armstong y a imprimé le dessin de ses semelles en 1969 et tous les terriens se sentent solidaires de cette performance tout à fait prodigieuse pour l'époque et les nations étrangères à cet exploit partagent sans la moindre jalousie la fierté humaine enfin élevée à des lieues au dessus de nos tristes frontières.
Et l'on aimerait que ces quarante années d'abstinence lunatique ne soient pas le fait de quelque impuissance technique passagère mais le fruit de réflexions aussi philosophiques que scientifiques imposant un peu de sagesse et de prudence à tous ces violeurs intersidéraux.
Quelle tristesse de penser que l'astre perpétuel de nos nuits calmes et poétiques puisse tomber un jour maudit dans la banalité sordide d'un coin de banlieue terrestre jonché d'usines et d'ordures et que l'on ose plus lever la tête qu'à la nouvelle lune bien cachée de peur d'être pris d'abominables nausées lorsqu'elle luira toute pâle et pleine de nos immondices. Cela seul justifierait de ne plus jamais y retourner mais il y a bien pire ou plus grave et même très dangereux et qui d'ailleurs pourrait bien expliquer pourquoi on y est plus retourné depuis si longtemps.
Il s'agit évidemment d'un problème difficilement maitrisable qui est celui de la gravité et qui ne nous concerne pas lorsqu'il s'agit d'une planète comme Mars qui n'est pas notre satellite.
Mais l'équilibre de notre lune encore vierge et nue qui tourne majestueuse et imperturbable autour de la terre risque fort d'être compromis par l'intrusion peu contrôlable de la masse des stations bases de vie ou d'industries qui y seront apportés et construits sans ménagement ni prudence. En peu de temps des milliers de tonnes de matériel y seront déversés et l'orbite de notre satellite en sera inéluctablement modifié même si dans un premier temps cela sera pratiquement imperceptible.
Les astronomes qui mieux que personne connaissent les lois de la gravité des astres ont certainement averti les pouvoirs publics du réel danger à long terme de changer aussi peu que ce soit l'équilibre et l'ordre naturel de l'orbite des corps célestes.
Et voilà donc la raison essentielle pour laquelle il peut être catastrophique de jouer avec et sur la lune et le bon sens à défaut de science avec conscience nous conjure de ne plus y toucher si l'on ne veut pas la prendre sur la tête comme le redoutaient nos très sages ancêtres les gaulois.
Aussi chers et vaillants astronautes baladez vous où vous voulez de planète en planète mais n'allez pas décrocher la lune , son Pierrot et Colombine, contournez la, contemplez la et laissez la à nos doux poètes.
Les Terriens vous remercient.